Il s'installe en l'hôtel Hérouet, au 54, rue Vieille-du-Temple dans le 3e arrondissement de Paris, où, en 1972, il crée la galerie de tableaux qui sera son lieu d'exposition permanente en même temps qu'il y présente d'autres artistes et qu'en la cave voûtée il accueille des événements liés au théâtre, à la poésie et à la musique[3] : Marcel Penasse y met en scène Pourquoi tu pleures, dis pourquoi tu pleures ? Parce que le ciel est bleu... Parce que le ciel est bleu de Franck Venaille, Martine de Breteuil y propose son montage poétique Les dames de poésie, Le trio Revival y interprète Jean-Sébastien Bach. La presse fait état d'un conflit immobilier amenant Guy-Max Hiri à entamer une grève de la faim en 1974[3].
Les traits de Guy-Max Hiri nous sont restitués par le portrait qu'en a brossé Hélène Augé en 1993[4].
« Ses deux thèmes favoris sont le nu féminin et le cheval. Il les dessine et peint au couteau, donc en touches épaisses, et dans des coloris violemment contrastés. Il peint aussi des bouquets de fleurs et des paysages. ». - Dictionnaire Bénézit[2]
« Chaque fois que l'œil de Hiri se pose, il naît. Il voit. Il crée ce qui existe dans la lointaine alchimie que son génie lui propose. Et il ressent ce qui lui est donné. Ce don de puissance qui lui permet d'aborder, vierge, ce que nul autre ne peut voir, l'alchimie de la procréation. Il sait que cette forme existe et qu'il est là pour l'accoucher dans sa puissance neuve. » - Dony d'Auteuil[7]
↑ a et b Françoise Woimant, Marie-Cécile Miessner et Anne Mœglin-Delcroix, De Bonnard à Baselitz - Estampes et livres d'artistes, B.N.F., 1992, p. 204.