Guy-Félix de Pardieu
Guy-Félix de Pardieu, né le à Saint-Domingue et mort le au château de Vadancourt (Aisne), est un homme politique français. BiographieFils de Charles et d'Anne Magdeleine Le Veyrier, il est capitaine puis chef d'escadron au régiment de Guyenne. Il était seigneur de Vadancourt, Bray-Saint-Christophe, Bracheux, Hérouel et autres lieux. En résidence à Vadencourt, il fut élu, le , député de la noblesse aux États généraux de 1789 par le bailliage de Saint-Quentin, avec 29 voix sur 43 votants. L'un des premiers de son ordre, il se réunit avec le tiers état, dès le et s'exprima ainsi :
Il accompagna le roi à Paris le , présida le comité des rapports, fut nommé commandant de la garde nationale de Saint-Quentin, et demanda et obtint un congé pour en surveiller l'organisation. De retour à la Constituante, il fit décréter qu'on n'entendrait plus de nouvelles motions sur les finances. Le , il fit partie des nouveaux membres du comité des recherches, avec Poulain de Corbion, l'abbé Joubert, Le Déan, Voidel, Cochon de l'Apparent, Payen-Boisneuf, Verchère de Reffye, Rousselet, de Macaye, de Sillery, Babey[1]. Puis il fut élu secrétaire de l'Assemblée (). Le , il devint administrateur du département de l'Aisne, et se retira des fonctions publiques sous la Terreur. Devenu maire de la commune de Saint-Quentin en 1792, l'année suivante, il brûle les titres de noblesses et titres féodaux. Mandats
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
|
Portal di Ensiklopedia Dunia