Guillaume Éric François Boudy naît le à Monaco. Il est le fils d'André Boudy, avocat, et de Régine Cordier[1].
Issu d'une famille de hauts fonctionnaires d'origine périgourdine, Guillaume Boudy compte notamment pour parents Pierre Sarrazin, député-maire de Sarlat, Paul Boudy, directeur général du service forestier marocain et compagnon du maréchal Lyautey et André Cordier, premier président de la cour d'appel de Rabat.
Le , il épouse Constance Wattinne. De ce mariage naissent quatre enfants[1].
De 2008 à 2012, il est secrétaire général du ministère de la Culture sous l'autorité des ministres Christine Albanel puis Frédéric Mitterrand. En , il participe à une table ronde sur la modernisation de l'État. Sur les 374 décisions adoptées dans le cadre de la révision générale des politiques publiques, 16 s’appliquent au ministère de la culture et de la communication : il revient à Guillaume Boudy de mettre en œuvre ces mesures relatives à la réorganisation de l’administration centrale, à la réorganisation des fonctions d’inspection du ministère, à la modernisation de la tutelle des opérateurs, à la réforme de l’audiovisuel extérieur, à la modernisation de la gouvernance et de la gestion du Centre national de la cinématographie et au regroupement du Palais de la découverte et de la Cité des sciences et de l’industrie[5].
En 2016, il est nommé directeur général des services de la région Auvergne-Rhône-Alpes sous la présidence de Laurent Wauquiez[6]. Disposant d’une expertise dans la fusion et l’organisation de directions administratives, il est nommé pour organiser la fusion des deux régions[7].
Pendant son passage à la région Auvergne-Rhône-Alpes, il est accusé par des élus de l'opposition d'avoir, sous les ordres de Laurent Wauquiez, participé à une « purge » au sein de l'administration du conseil régional
[8].
Secrétariat général pour l'investissement
Le , Guillaume Boudy est nommé secrétaire général pour l'investissement, par le gouvernement Édouard Philippe[9]. Il est chargé du suivi de la mise en œuvre du Programme d'investissements d'avenir. Les programmes soutenus concernent notamment : l'accélération de la transition écologique, la facilitation de l'accès à l'emploi, la compétitivité de l’économie et la construction de l'État de l'âge du numérique [10]. Il a notamment soutenu le projet « Les Harvard du Pro » visant à favoriser le développement de l'enseignement professionnel[11] et des programmes de soutien aux entreprises de la deep tech.
Activité politique d'élu local
Guillaume Boudy a été conseiller municipal de La Turbie (Alpes-Maritimes) de 2001 à 2007[12].
En 2008, il est élu conseiller municipal de Suresnes (Hauts-de-Seine), dont il est depuis 2014 deuxième adjoint au maire Christian Dupuy, délégué aux Finances, au Budget, à la Prospective et aux Systèmes d'information[7],[13].
Le dimanche , la liste qu'il conduit arrive en tête du premier tour de l'élection municipale, obtenant 39,06 % des voix[19].
Au second tour, il obtient 48,76 % des voix[20]. Il est élu quelques jours plus tard maire de Suresnes en remplacement de Christian Dupuy, qui prend sa retraite politique.
Résultats électoraux
Élections municipales
Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.
Le , Guillaume Boudy est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national du Mérite au titre de « directeur général d'un établissement culturel ; 16 ans de services civils et militaires »[22].
Le , il est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de « conseiller maître à la Cour des comptes, secrétaire général du ministère ; 25 ans de services »[25].
Décorations étrangères
Le 17 novembre 2019, il est nommé au grade de chevalier dans l'ordre de Saint-Charles au titre de « secrétaire général pour l'Investissement du gouvernement français »[26].
Pour approfondir
Bibliographie
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Articles connexes
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↑Communiqué de Christine Albanel [qui] désigne les personnalités qui seront chargées de la préfiguration de la nouvelle organisation de l’administration centrale du ministère, mercredi 7 mai 2008, [lire en ligne].
↑Décret n° 57-549 du 2 mai 1957 portant institution de l'ordre des Arts et des lettres, article 8, publié au JO de la RF le 3 mai 1957, p. 4568-4569, [lire en ligne].
↑« Ordonnance Souveraine n° 7.795 du 17 novembre 2019 portant promotions ou nominations dans l'Ordre de Saint-Charles » in Bulletin officiel de la principauté de Monaco,, journal no 8461, année 2019, [lire en ligne].