Un nouveau découpage territorial des Hauts-de-Seine entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 26février 2014[1]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[2]. Dans les Hauts-de-Seine, le nombre de cantons passe ainsi de 45 à 23.
Le canton de Nanterre-2 est créé par ce décret. Il est formé d'une commune de l'ancien canton de Suresnes et d'une fraction de la commune de Nanterre. Il est entièrement inclus dans l'arrondissement de Nanterre. Le bureau centralisateur est situé à Nanterre.
Maire de Suresnes (1983 → 2020 ) Conseiller général du canton de Suresnes (1988 → 1993 et 1998 → 2015) Député de Nanterre - Suresnes (1993 → 1997) 5e vice-président chargé de la culture
Conseiller maître à la Cour des comptes Secrétaire général pour l'investissement Maire de Suresnes 13e vice-président du conseil départemental, délégué à la commande publique et à l'évaluation des politiques publiques
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Camille Bedin et Christian Dupuy (Union de la Droite, 42,51 %) et Habiba Bigdade et Antoine Seguin (PS, 21,89 %). Le taux de participation est de 43,22 % (18 787 votants sur 43 468 inscrits)[4] contre 46,11 % au niveau départemental[5] et 50,17 % au niveau national[6].
Au second tour, Camille Bedin et Christian Dupuy (Union de la Droite) sont élus avec 59,25 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 39,82 % (9 446 voix pour 17 308 votants et 43 468 inscrits)[7].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[10]. Dans le canton de Nanterre-2, ce taux de participation est de 30,29 % (14 018 votants sur 46 277 inscrits)[11] contre 35,09 % au niveau départemental[12]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Camille Bedin et Guillaume Boudy (Union à droite, 41,98 %) et Mélanie Blanchetot et Pascal Gentil (Union au centre, 17,06 %)[11].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[13], 37,05 % dans le département[12] et 31,92 % dans le canton de Nanterre-2[11]. Camille Bedin et Guillaume Boudy (Union à droite) sont élus avec 64,16 % des suffrages exprimés (8 149 voix pour 14 774 votants et 46 279 inscrits)[11],[14],[15].
la partie de la commune de Nanterre non incluse dans le canton de Nanterre-1, soit celle située au sud et à l'est d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Rueil-Malmaison, rue de Garches, rue des Chailliers, rue Elisée-Reclus, rue Paul-Vaillant-Couturier, rue Daniel-Becker, rue de la Source, rue Marcel-Génin, rue des Alouettes, rue de Suresnes, rue Sadi-Carnot, rue des Venets, avenue Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie, place Nelson-Mandela, avenue François-Arago, ligne de chemin de fer, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Courbevoie.
Démographie
En 2021, le canton comptait 80 645 habitants[Note 2], en évolution de +1,35 % par rapport à 2015 (Hauts-de-Seine : +2,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[16].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[3].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.