Situé sur la partie haute de Colombes, le canton Sud était à l'abri de tout risque d'inondations. Les pavillons présents sur cette partie de la commune de Colombes sont les plus anciens de la ville (quartier des Vallées, Monts-Clairs), mais aussi les plus prisés. Les prix de vente y sont particulièrement élevés et c'est d'ailleurs toujours ici que l'on retrouve les plus hauts revenus de la ville.
Dans le cadre de la mise en place du département des Hauts-de-Seine, le canton de Colombes-Nord, comprenant lune partie de la commune de Colombes, est créé par le décret du 20 juillet 1967[3].
Un nouveau découpage territorial des Hauts-de-Seine entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 26février 2014[4]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[5]. Dans les Hauts-de-Seine, le nombre de cantons passe ainsi de 45 à 23.
Négociant en vins Premier maire de La Garenne-Colombes (1910 → 1933) Officier de la Légion d'honneur[8] Conseiller général de la 1re circonscription (1919 → 1925) Président du Conseil Général (1930-1931) Décédé en fonction
Ingénieur des travaux publics Maire-adjoint de Colombes (1959 → 1965) Conseiller général de la Seine (1953 → 1967) Président du Conseil général des Hauts-de-Seine (1967[15] → 1970[16])
Le canton de Colombes-Sud recouvrait le nord de la commune de Colombes, délimitée, aux termes du décret de 1967 et selon la toponymie de l'époque, par la partie de la commune située au nord et au nord-ouest d'une limite délimitée « par l'axe de la rue
Colbert (jusqu'à la rue d'Estienne-d'Orves), l'axe des rues d'Estienne-d'Orves, Gabriel-Peri et de Verdun, l'axe du boulevard de Valmy (jusqu'au boulevard Gambetta), l'axe du boulevard Gambetta, de la rue du Progrès, du boulevard Marceau et de l'avenue de Stalingrad, jusqu'à la limite de la commune d'Asnières ».
↑« Loi du 14 avril 1908, distrayant les communes de Colombes et de Bois-Colombes (Seine) du canton de Courbevoie pour former un nouveau canton ayant Colombes pour chef-lieu », Journal officiel de la République française, vol. 1908, no 105, , p. 2651 (lire en ligne).
↑« Loi du 13 mars 1896 distrayant de la commune de Colombes (canton de Courbevoie, arrondissement de Saint-Denis, département de la Seine) la section de Bois-Colombes pour l'ériger en municipalité distincte », Journal officiel de la République Française, vol. 1896, no 76, , p. 1530 (lire en ligne).
↑« Décret no 67-590 du 20 juillet 1967 portant création et délimitation des cantons des nouveaux départements de la région parisienne - Hauts-de-Seine », Journal officiel de la République française, , p. 7360-7361 (lire en ligne [PDF]).
↑Alain Fourment, « HAUTS-DE-SEINE : les socialistes ont le vent en poupe », Le Monde, (lire en ligne) :
« À Colombes-Sud, le siège laissé vacant par M. Lagravère (centriste), suscite la convoitise de huit candidats. Le parti communiste, en rejouant la carte du maire de la ville, M. Frelaut, a une forte chance de conquérir définitivement Colombes. La majorité n'a pu s'entendre et, comme à chaque élection, se présente désunie. Les républicains indépendants soutiennent Mme Antoinette Batifoulier, et l'U.D.R. semble apporter sa caution à M. Alain Aubert »
↑Alain Auffray, « Essonne, « le mauvais département ». : Élu des Hauts-de-Seine, Alain Aubert raconte sa collaboration avec Dugoin », Libération, (lire en ligne).