Guerre sous-marine à outranceGuerre sous-marine à outrance La guerre sous-marine à outrance ou guerre sous-marine totale est un type de guerre navale dans lequel des sous-marins sont amenés à couler des bâtiments de la marine marchande sans avertissement, c'est-à-dire en contradiction du droit coutumier de la mer. Le droit de capture des bâtiments civils oblige en effet tout submersible à faire surface, à fouiller le navire[1] et à s'assurer que son équipage soit mis en lieux sûrs (exigence pour laquelle un simple radeau de sauvetage, sauf en quelques circonstances particulières, ne suffit pas) avant de procéder à l'attaque[2]. Seuls des signes de refus persistant ou une résistance active à la fouille de la part de l'équipage du navire menacé peuvent autoriser l'attaquant à déroger à ces règles[3]. À la suite de l'usage de la guerre sous-marine à outrance par la Marine impériale allemande durant la Première Guerre mondiale, plusieurs pays tentèrent de limiter, voire d'abolir, l'usage des sous-marins. En dépit de l'échec de ces efforts, cinq des nations alliées signèrent en 1930 le traité naval de Londres, dans lequel elles s'engageaient à imposer à leurs sous-marins les mêmes règles de capture que celles établies pour les bâtiments de surface par le droit international. Toutefois, ces règles ne prohibent pas l'armement des navires marchands[4]. Dans une telle situation, ou dans une situation où des navires marchands auraient été rapportés avoir des contacts avec des bâtiments militaires ennemis, ceux-ci seraient de facto considérés comme des auxiliaires navals militaires, et donc non couverts par le droit de capture. ExemplesDans l'histoire de la guerre navale, il y a eu quatre campagnes majeures de guerre sous-marine à outrance :
Voir aussiSourcesBibliographie
Références
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