La guerre des Gugler a opposé en 1375 les mercenaires d'Enguerrand VII de Coucy, appelés Gugler, à des combattants de Suisse centrale, de Berne et du Seeland.
Les hommes des comtes de Nidau et Kybourg et de l'évêque de Bâle laissent les Gugler traverser le Jura sans combattre. L'évêque de Bâle est soupçonné de trahison.
La ville et le pont d'Altreu sont détruits pendant la retraite des Gugler[3]. Les Gugler sont également responsables de la destruction de l'abbaye de Fontaine-André[4], du château fort de Schauenburg et de l'église paroissiale Saint-Germain (tous deux à Lommiswil)[5], ainsi que des incendies de Klus[6] et de Wiedlisbach[7].
Conséquences
À la suite de la mort de Rodolphe IV de Nidau, un conflit éclate entre d'un côté l'évêque de Bâle et de l'autre les Kybourg-Berthoud et les Thierstein pour la possession de la seigneurie de Nidau. Les Kybourg-Berthoud obtiennent notamment les seigneuries de Nidau et Strassberg qui seront remises en gage à Enguerrand de Coucy en 1387, ce qui provoque leur occupation par les villes de Berne et Soleure[8],[9].
↑Une source ancienne (Marcel Godet, Henri Türler et Victor Attinger, Dictionnaire historique & biographique de la Suisse, vol. 3, Neuchâtel, Imprimerie Paul Attinger, (lire en ligne)) indique le chiffre de 40 000 hommes.
(de) Beatrix Lang, Der Guglerkrieg. Ein Kapitel Dynastengeschichte im Vorfeld des Sempacherkrieges,
(de) Barbara Gloor, « Enguerrand de Coucy VII. und der Guglerkrieg von 1375 : mögliche Hintergründe zum Erbkonflikt in der Darstellung bei Jean Froissart und in weiteren Quellen », Argovia : Jahresschrift der Historischen Gesellschaft des Kantons Aargau, vol. 124, , p. 229-253 (lire en ligne, consulté le )