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Grégoire Favre, né le et mort le [1], est un artiste et écrivain valaisan. En jouant sur une multitude de supports tels que la peinture, les performances, la photographie, les vidéos et les écrits, il interroge au fil de son œuvre le lien qu'un artiste entretient avec son passé, sa région, la mémoire des lieux et ses ancêtres[2].
Biographie
Après une demi-licence en lettres, Grégoire Favre quitte l’université pour se consacrer à ses activités artistiques. De retour en Valais, il entame une collaboration avec le peintre Eric Bovisi. Ensemble, ils réalisent plusieurs performances ainsi que deux expositions majeures, Ramuz Enquête d’une identité[3] et La Mémoire Ouvrière[4],[5].
Avec le projet La mémoire ouvrière, Grégoire Favre ajoute une nouvelle dimension à sa pratique artistique en sollicitant la participation de la population et en se plongeant dans les archives[6]. En marge de l’exposition qui se tient à l’ancienne usine Usego de Sierre du 11 septembre au 7 novembre 2010, un colloque sur le thème de la mémoire ouvrière est organisé par l’Association pour l’étude de l’histoire du mouvement ouvrier (AEHMO[7]). La collaboration entre l’historien Luc Van Dongen et Grégoire Favre débouchera sur la publication de l’ouvrage Mémoire ouvrière qu’ils co-signent en décembre 2011[8],[9].
Fin 2012, le Service de la culture du canton du Valais salue son travail et sa démarche en lui confiant une carte blanche pour documenter la transformation des anciens arsenaux de Sion en pôle culturel, scientifique et patrimonial[10]. Entre 2013 et 2015, Grégoire Favre va arpenter le chantier, réalisant plus de 4000 photographies qui seront réunies sur un blog intitulé Chroniques de Pratifori[11]. Une exposition posthume, dédiée aux photographies de Grégoire Favre, s’est tenue à la médiathèque de Sion du 23 août au 24 octobre 2019[12]. En parallèle à cet hommage, le livre d’artiste Chroniques de Partifori a été publié par les Éditions Olga[13].
Le goût de Grégoire Favre pour l’imbrication des genres et des médiums se retrouve dans le versant littéraire de son œuvre. il prête sa plume aussi bien à un livre d’artiste[14] qu’à un ouvrage commémorant le centenaire d’un hôtel de montagne[15]. En 2014, il fonde avec Isabelle Bagnoud Loretan et Valérie Roten la revue L’imprévisible[16],[17] qui convoque autour d’un même thème des écrivain∙es; des artistes, des chercheur-euses, des scientifiques, des passionné-es.
L’ensemble des œuvres de Grégoire Favre sont actuellement réunies aux Archives de l’État du Valais et à la Médiathèque Valais au sein d’un fonds dédié à l’artiste[18],[19].
Expositions et installations
2008: Ramuz EnQuête d’une identité, Halles de Sierre
2010: La mémoire ouvrière, Ancienne usine Usego
2011: A la rencontre de l’autre, Place de l’église à Chippis
2012-2013: «Mapping» des Chroniques de Pratifori, Façade des anciens arsenaux de la ville de Sion
2013: Si vous les croisez, dites-leur qu’ils sont exposés à l’Ancien Pénitencier!, Pénitencier de Sion
2014-2015: «Worker’s corner» des Chroniques de Pratifori, Médiathèque de Sion
2019: Exposition de photographies posthume des Chroniques de Pratifori, Médiathèque de Sion