Gouverneur-général de CoréeLa position de gouverneur-général de Corée 朝鮮總督 (Chōsen Sōtoku ) exista pendant l'occupation japonaise du pays de 1910 à 1945. HistoireAprès l'annexion de la Corée par le Japon en 1910, la passant d'un statut de protectorat signé en 1905 lors du traité d'Eulsa, mais non ratifié par le gouvernement coréen, le poste de résident-général fut remplacé par celui de gouverneur-général. La fonction était cependant particulière car le gouverneur-général avait un statut de plénipotentiaire avec de larges pouvoirs, pas seulement exécutifs mais aussi législatifs et judiciaires. Par contre, en 1944, le gouverneur-général ne commandait toujours pas les unités militaires de l'armée impériale japonaise et de la Marine impériale japonaise stationnée en Corée. Étant donné ses pouvoirs et son niveau de responsabilité, seuls les généraux les plus gradés de l'armée étaient choisi pour ce poste (à la seule exception de l'amiral Saitō Makoto). Après la capitulation du Japon en , l'administration de la péninsule Coréenne fut partagée entre la république populaire démocratique de Corée et la république de Corée. Pendant le mandat du président sud-coréen Kim Young-sam, le , l'ancien siège du gouvernorat-général japonais de Corée fut démoli. Premier ministre de CoréePar quatre fois, le premier ministre du Japon fut en même temps gouverneur-général de Corée. Trois d'entre eux, Masatake Terauchi, Saitō Makoto, Kuniaki Koiso furent gouverneurs-généraux avant de devenir premier ministre. Un seul, Nobuyuki Abe fut d'abord premier ministre. Le cas de Kazushige Ugaki est spécial car pendant qu'il occupait le poste de gouverneur-général de Corée, il devint premier ministre du Japon mais ne put occuper le poste car il fut incapable de former un gouvernement. En outre, le résident-général Itō Hirobumi fut quatre fois premier ministre avant d'être nommé en Corée. Liste des résidents-générauxDe 1906 à 1910, l'empire coréen devint un protectorat du Japon qui était représenté par un résident-général.
Liste des gouverneurs-généraux
Voir aussi
Bibliographie
Source de la traduction
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