Gouvernement Paul Sauvé

Gouvernement Duplessis (2e) Gouvernement Sauvé Gouvernement Barrette
25e législature
1959 1960
Gouvernement Paul Sauvé

Législature 25e législature
Formation
Fin
Durée 3 mois et 22 jours
Composition initiale
Drapeau du Québec

Le mandat du gouvernement de Paul Sauvé, de l'Union nationale, devenu premier ministre du Québec à la suite de la mort de son prédécesseur Maurice Duplessis, s'étendit du au , date de sa mort.

Cette période dura précisément 114 jours, mais est souvent décrite comme les « 100 jours de Paul Sauvé ».

Caractéristiques

Le gouvernement de Paul Sauvé annonce un renouveau politique par rapport au gouvernement très conservateur de Duplessis, qui vient de régner 15 ans sur le Québec. Sauvé déclare que, « désormais », l'État jouera un rôle plus actif, notamment dans l'éducation et les affaires sociales. Le nouveau premier ministre meurt cependant trop vite avant de voir ses projets se concrétiser.

Le cabinet Sauvé est d'une grande continuité avec le dernier cabinet Duplessis, gardant presque tous les mêmes ministres, mais élargissant le cabinet de 17 à 22 sièges. Le cabinet d'Antonio Barrette, nommé le , prend les allures d'un léger remaniement de celui de Sauvé, composé de presque tous les mêmes ministres, dans presque tous les mêmes postes.

Chronologie

Composition

Formation le

À l'exception de l'arrivée de Jacques Miquelon et de Maurice Bellemare comme ministres d'État et de l'ajout de la responsabilité de procureur général à Antoine Rivard, le conseil des ministres garde la même composition qu'au moment de la mort de Maurice Duplessis[1].

Modification le
  • Jacques Miquelon : solliciteur général (remplace Antoine Rivard à ce poste. Rivard demeure procureur général.)

Notes et références

  1. « Chronologie parlementaire depuis 1791 (1957-1959). 1959 », Assemblée nationale du Québec, (consulté le ).

Sources

  • Paul-André Linteau, René Durocher, Jean-Claude Robert et François Ricard, Histoire du Québec contemporain, t. II, Boréal Express, .
  • Louis La Rochelle, En flagrant délit de pouvoir, Boréal Express, .
  • « Histoire », Assemblée nationale du Québec, (consulté le ).