Gouvernement Herriot IIIGouvernement Herriot III
Conseil des ministres en 1932. Au premier rang, de gauche à droite : Paul Painlevé, Georges Leygues, René Renoult, Édouard Herriot, Camille Chautemps, Joseph Paul-Boncour, Albert Sarraut.
Le troisième gouvernement Édouard Herriot est le Gouvernement de la République française du au sous la Troisième République. Mis en minorité le 12 décembre lors d'un débat sur la dette interalliés, le Gouvernement donne sa démission, qui est acceptée le 18 décembre par le Président de la République Albert Lebrun. Composition
Politique menéeC'est le premier gouvernement après les élections législatives de 1932 qui ont vu la victoire de la gauche (accord de désistement entre les partis radical et socialiste). Du fait de la crise économique, Herriot veut mettre en place une politique de déflation. Il évite donc de proposer aux socialistes une participation au gouvernement[1]. Pour faire accepter l'austérité, il renforce la lutte contre la fraude fiscale, ce qui conduit à l'affaire de la Banque commerciale de Bâle. Le deuxième Cartel des gauches, qui a formé une coalition électorale, ne parviendra pas à former une coalition parlementaire, à cause de la politique économique des radicaux. Ces derniers devront former une alliance fragile avec le centre droit. Notes et références
AnnexesArticles connexes |
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