Gottlieb Jäger
Gottlieb Jäger, né le à Aarau (originaire de Brugg) et mort le à Brugg, est un juriste et une personnalité politique suisse. Il est membre du Conseil national de 1848 à 1851 et de 1854 à 1866 et le préside en 1864-1865. Il est par ailleurs juge au Tribunal fédéral de 1856 à 1874 et le préside en 1860. BiographieGottlieb Jäger naît le à Aarau, dans le canton d'Argovie. Il est originaire de Brugg, dans le même canton. Son père, Samuel, est greffier du tribunal de district[1]. Il fait des études de droit à partir de 1825 aux universités de Bâle, d'Iéna et de Heidelberg[1]. Il obtient son brevet de notaire en 1829 et celui d'avocat en 1831[2]. Il exerce la fonction de secrétaire de la direction de l'éducation du canton d'Argovie[2] de 1832 à 1833, puis fait un voyage en Amérique jusqu'en 1836 avant de devenir avocat à Brugg[1]. Il est juge suppléant au Tribunal fédéral de 1849 à 1856 et de 1874 à 1880 et juge fédéral à temps partiel de 1856 à 1874. Il préside le tribunal en 1860. Il était considéré comme l'un des juristes les plus éminents de Suisse[1]. Il épouse Sophie Siebenmann, fille d'un commerçant, en 1837[1]. Parcours politiqueIl est député au Grand Conseil du canton d'Argovie de 1832 à 1834 et de 1837 à 1862. Il est membre en parallèle de la Assemblée constituante argovienne de 1849 à 1852. Il est par ailleurs président de Brugg de 1838 à 1858[1]. Il siège au Conseil national du au et du au . Il le préside du au [3]. En 1845, il dirige les négociations pour payer la rançon des francs-tireurs prisonniers du gouvernement lucernois[1]. Positionnement politiqueD'abord situé à la gauche du radicalisme, il se rallie par la suite au courant plus modéré du parti[1]. Bibliographie
Notes et références
Liens externes
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