Princess Elisabeth von Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst (d) Natalie zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst (d) Friedrich Prinz von Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst, Ratibor und Corvey (d)
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Gottfried (Maximilian Maria), prince de Hohenlohe-Waldenbourg-Schillingsfürst, Ratibor und Corvey (né le à Vienne et mort dans la même ville le ) est un général et diplomate austro-hongrois qui joue un rôle diplomatique important lors de la Première Guerre mondiale.
Après ses études au lycée écossais de Vienne, il entre dans l'armée comme hussard en 1887. Promu lieutenant en 1889, il fréquenta l'École de guerre de 1893 à 1895, puis fut affecté à l'État-major. En 1900, il fut promu au grade de capitaine. En 1902, il fut envoyé à Saint-Pétersbourg comme attaché militaire. En 1906, il fut promu major, mais il prit sa retraite l'année suivante pour rejoindre le corps diplomatique. Il fut contraint de démissionner en 1908 en raison de son engagement avec l'archiduchesse Henriette.
Postérité
Le couple devient parent de deux filles et d'un fils[1] :
Elisabeth de Hohenlohe-Schillingsfürst (Vienne - Mariazell ), célibataire ;
Natalie de Hohenlohe-Schillingsfürst (Vienne - Mariazell ), célibataire ;
Friedrich de Hohenlohe-Schillingsfürst (Vienne - mort au camp de prisonniers de Twikbuli, près Kutaïs, Caucase, en ), célibataire.
Carrière diplomatique
Le prince de Hohenlohe-Schillingsfürst reçut le de l'empereur François-Joseph Ier une mission spéciale à Saint-Pétersbourg visant à atténuer les tensions nées de la crise des Balkans de l'hiver de 1912 a 1913. En , il intégra le corps diplomatique, et son épouse renonçait à son titre d'Altesse Impériale et Royale. L'empereur le nomma ambassadeur à Berlin, alors que la Première Guerre mondiale embrasait l'Europe, l'empereur le nomma ambassadeur à Berlin le 4août 1914 en remplacement du comte de Szögyény-Marich.
Comme ambassadeur, il fut un ardent partisan du maintien de l'alliance de 1879 avec l'Allemagne et chercha à la maintenir sur la base de l'égalité. Les échecs militaires austro-hongrois entravèrent toutefois ses efforts à cet égard. En poste à Berne, il fut l'amant de l'artiste de music hall française Mistinguett qui lui soutira des renseignements qu'elle livra aux services de renseignements français. En 1917, il fut convaincu que la victoire militaire était hors de portée et qu'un accord de paix devait être trouvé dès que possible. Il soutint donc les tentatives infructueuses du nouvel empereur, Charles Ier d'Autriche, pour parvenir à une paix séparée. La même année, sa nièce Françoise, épousait le frère de l'empereur. Après la fin de la guerre, il prit sa retraite du service public et consacra ses dernières années à des courses de chevaux.
Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN978-2-908003-04-8)..
(en) Gerard E. Silberstein, The troubled alliance : German-Austrian relations, 1914 to 1917, Lexington, The University Press of Kentucky, , 366 p. (ISBN978-0-813-16461-8, OCLC933516023, lire en ligne).