Un golem (hébreu : גולם, « embryon », « informe » ou « inachevé ») est, dans la mystique puis la mythologie juive, un être artificiel, généralement humanoïde, fait d’argile, incapable de parole et dépourvu de libre-arbitre, façonné afin d’assister ou défendre son créateur.
Déjà mentionné dans la littérature talmudique, il acquiert une popularité considérable dans le folklore juif d’Europe centrale, où il est associé à la figure du Maharal de Prague et aux accusations de meurtre rituel envers les Juifs. Dans l’une des versions les plus populaires de sa légende, reprise par certains contes chrétiens, il naît de la terre glaise après que quatre sages, figurant les quatre éléments, ont pourvu sa matière informe de leurs attributs ; sur son front figure le mot emet (אמת, « vérité ») qui devient, lorsque sa première lettre est effacée, met (מת, « mort »), faisant retourner l’homme artificiel à la poussière.
Négligeant la spécificité de cette créature, quelques auteurs affirment que les légendes du golem auraient pu inspirer bon nombre de figures de l’imaginaire moderne dont le monstre de Frankenstein (dans sa version filmée) ou Superman[1].
Le golem dans les sources juives
La première occurrence du terme golem apparaît en Psaumes 139:16 : « Galmi (i.e. mon golem) tes yeux ont vu » — le psalmiste loue ainsi Dieu qui le connaît avant même que sa chair n’ait pris forme. Commentant ce verset, Rabbi Yonathan interprète le golem comme un embryon dont les membres n’ont pas encore été formés[2] et la Mishna désigne figurativement comme golem la personne dont les dons intellectuels et sociaux sont demeurés à l’état brut.
Se basant sur le même verset, le Talmud enseigne que Dieu, créant Adam, le fit d’abord golem, l’élevant du sol au firmament avant de lui insuffler son âme[3]. Par ailleurs, comme « ce sont vos fautes qui ont creusé un abîme entre vous et votre Dieu » (Isaïe 59:2), Rava, commentateur babylonien du IVe siècle[4], affirme que les justes qui se sont préservés des fautes pourraient, s’ils en avaient envie, créer un monde. Il crée donc un homme qu’il envoie aider Rabbi Zeira mais celui-ci, s’apercevant que « l’homme » ne lui répond pas, comprend sa nature et lui ordonne de retourner à la poussière. De même, Rav Hanina et Rav Ochaya façonnent un veau en consacrant toutes les veilles de chabbat à étudier le Sefer Yetsira[5].
Il n’est pas certain qu’il s’agisse là du Sefer Yetsira connu comme le plus ancien traité de mystique juive (certains exégètes penchent plutôt pour un surnom au Livre de la Genèse) mais cette hypothèse est retenue par la croyance populaire, prompte à reconnaître la puissance créatrice des lettres hébraïques. Le Sefer Yetsira est étudié au Moyen Âge afin de créer et animer un golem, à la suite d'une expérience extatique induite par l’usage rituel de diverses lettres de l’alphabet hébraïque formant l’un des noms de Dieu[6],[7].
Son but était de défendre la communauté des pogroms.
Il lui a donné la vie en inscrivant EMET(H) (אמת, vérité en hébreu et un des noms de Dieu) sur son front et en introduisant dans sa bouche un parchemin sur lequel était inscrit le nom ineffable de Dieu, parfois dit Hachem (Le Nom) pour ne pas le prononcer.
Pour l'arrêter, il fallait effacer la première lettre (l'aleph) car MET(H)(מת) signifie mort. Le golem étant devenu trop grand pour que le rabbin pût effacer l'aleph, rabbi Loew lui demanda de lacer ses chaussures, ce qu’il fit. La créature se baissa et mit son front à portée de son créateur, le golem redevint ce qui avait servi à sa création : de la terre glaise.
Une légende veut que le golem inactif soit entreposé dans la genizah (entrepôt des vieux manuscrits hébreux, il est interdit de jeter des écrits qui contiennent le nom du très-haut) de la communauté juive de Prague, qui se trouve dans les combles de la synagogue Vieille-Nouvelle de Josefov[9], qui serait d'ailleurs toujours scellée et gardée.
La légende du golem a inspiré de nombreux auteurs au fil des années, et la créature a été utilisée dans de nombreuses œuvres fantastiques avec plus ou moins de fidélité à la légende originelle.
Si certaines œuvres font clairement référence à la créature juive, la plupart des œuvres médiévales-fantastiques utilisent le mot golem pour désigner n’importe quelle créature humanoïde créée à partir de matière inerte par un magicien. Le plus souvent, il n’est plus question de tradition juive, de mots placés dans la bouche ou la tête de la créature, et celle-ci n’est plus forcément faite d’argile.
Le mot golem n’est d’ailleurs plus toujours utilisé pour décrire ces créatures. Il est souvent question d’« élémentaux » (créature faite d’un élément) ou tout simplement de noms inventés par l’auteur. Néanmoins, on reconnaît toujours la notion de serviteur créé par l’homme, qui renvoie à la légende originelle.
Le golem inspira directement le folklore yiddish : de nombreuses troupes de théâtre juives d’Europe de l’Est jouaient des adaptations de la légende du golem. Le golem et ses variations sont présents dans la majorité des médias (séries télévisées, dessins animés, bande dessinées, romans, films, jeux vidéo, etc.).
Plus récemment, le terme « golem » a été repris par l'extrême-droite, originellement sur le forum anglophone 4chan[10], puis sur le forum 18-25 de jeuxvideo.com[11], pour désigner une personne dépourvue de libre-arbitre et obéissante. Selon les journalistes Maxime Macé et Pierre Plottu de Libération, ce sens renvoie en particulier à un imaginaire antisémite ou complotiste[10].
Martin Frič, cinéaste tchécoslovaque, qui, sous le titre Le Golem(cs) (Císařův pekař - Pekařův císař, littéralement « Le Boulanger de l’Empereur et l’Empereur des Boulangers »), réalise en 1951 deux films qui sont présentés en un seul en Europe dès 1952 sous le titre Le Boulanger de l'empereur.
Le Golem, drame télévisé, de Louis Pauwels, réalisé par Jean Kerchbron, diffusée le sur la deuxième chaîne française (rediffusée le sur la 1re chaîne), très fidèle à l’œuvre de Gustav Meyrink. Une version inspirée du Golem expressionniste[12] de Paul Wegener (1922) a été réalisée en dessin animé par Gyora Gal Glupczynski (Atelier de Production de La Cambre - Bruxelles 1983).
En 1993, Jiří Barta réalise Golem, long métrage d'animation resté inachevé.
Le Golem apparaît également dans l'épisode 813 de la série Supernatural, les frères Dean et Sam Winchester devant s'allier avec un golem, et dans l'épisode 70 de la série Grimm (Le Colosse aux pieds d'argile), évoqué par un rabbin pour protéger sa famille.
Le golem est l'élément central de l'épisode La Prière des morts (Kaddish) de la saison 4 de la série X-Files, où un homme victime d'un assassinat est rappelé d'entre les morts sous la forme d'un golem. Lors de sa résurrection, le lien avec la terre (la terre du cimetière où le corps est enterré) est fortement suggéré. Sa femme le libère en effaçant la première lettre du mot emet, selon la légende, mais écrit sur sa main. Le corps se désagrège alors en sable.
La légende du golem vivant ou mort selon l'inscription gravée sur son front est évoquée dans le film d'animation Ghost in the Shell 2: Innocence. Lorsque Batou et Togusa se retrouvent dans la maison de Kim, Batou est amené à comprendre qu'il est victime d'une illusion grâce au corps cyborg (précédemment occupé par le major Motoko Kusanagi) qu'il voit dans le hall d'entrée : des cartes sont disposées au sol et forment le mot aemaeth (vérité) lorsque Batou est encore dans la réalité, puis le mot maeth (mort) lorsqu'il se trouve dans l'illusion de Kim.
Le golem est également l'élément central de l'épisode (spécial Halloween) 4 de la saison 18 de la série d'animation Les Simpsons. Ces épisodes spéciaux sont généralement divisés en trois mini-histoires, pour une durée totale d'environ 20 minutes. Le golem apparaît dans la deuxième partie, intitulée « Il faut pratiquer le golem ». Bart trouve une statue d'argile imposante chez Krusty le clown, ce dernier lui explique qu'il exécute les actions écrites sur un parchemin et mis dans sa bouche (légèrement ouverte). Bart s'en servira alors comme un « serviteur » pour réaliser des actions très diverses.
Dans l'épisode 3 de la saison 3 de Warehouse 13, le Golem est mentionné. En effet, le Dr Calder requiert l'aide d'Artie pour résoudre un mystérieux cas d'infection, un collier où est inscrit le mot « emet », signifiant vérité en hébreu et dans la légende, également inscrit sur le front du Golem permet à son détenteur de transformer une personne en statue d'argile.
Dans l'épisode 3 de la saison 1 de Sherlock, le Golem est le surnom d'un assassin interprété par l'acteur par John Lebar.
Dans l'épisode 3 de la Saison 1 du dessin animé Huntik : À la recherche des Titans, la mission de l'équipe est de se rendre en République Tchèque pour retrouver le Golem du chercheur Jodis Lore (déformation de Judah Loew) dans le cimetière de Prague. Le Golem de la légende s'avère être le titan Métagolem, qui se lie au chercheur Dante Vale[réf. nécessaire].
Dans Iron Invader(en) , des bactéries extraterrestres ont animé un golem de fer.
Dans le film Warcraft: Le commencement, un golem de terre créée par le mage Medivh devient l'un des antagonistes du film.
Radio
« Le Golem de Gustav Meyrink », sur franceculture.fr, (à partir du , pour 3 ans d'écoute, 1 an de téléchargement (podcast).
Isaac Bashevis Singer (1904-1991), écrivain yiddish, et prix Nobel de littérature en 1978, est également l’auteur d’une version de l’histoire du Golem.
Dans son roman Golems (2004), Alain Delbe imagine que des occultistes nazis (Otto Rahn et Wiligut) vont sur l’ordre de Himmler arracher aux Juifs de Prague le secret du Golem.
Le Golem est un personnage des albums de bandes-dessinée du scénariste/dessinateur Joann Sfar. Il apparaît dans une de ses premières œuvres, Le Petit Monde du Golem, 1998, aux éditions L'Association et, entre autres, dans l’album du Grand Vampire Le peuple est un golem paru aux éditions Delcourt en 2005.
Le golem est également le titre du premier album de la BD Carland Cross, en comprenant sept dans la collection, de Michel Oleffe (scénario) et Olivier Grenson (dessin), aux éditions Lefrancq et paru en 1991.
Le Legs de l'alchimiste (bande dessinée) de Bachelier et Hubert (édition Glénat) fait une large place au personnage du Golem ainsi que des références à la légende de Rabbi Loew dans ses tomes 1 (Joachim Overbeck, 2002) et 5 (Anna et Zaccharia, 2007).
Le mythe du Golem occupe une place importante dans La Procédure, de Harry Mulisch, où la légende est rapportée, et où le narrateur, biologiste, a réussi à créer à notre époque un être humain.
Le Maître des Golems apparaît également dans Le Concile de fer de China Miéville. L'auteur y présente un homme aux pouvoirs puissants qui lutte pour la survie du train mythologique face aux armées de Nouvelle-Crobuzon, la tentaculaire et cruelle cité-État.
Dans la collection grand détectives (10/18), le thème central du livre Les Pièges du crépuscule de Frank Tallis est la reproduction d’un golem dans la Vienne du début du XXe siècle.
Dans les aventures de Bob Morane, L’Arbre de l’Éden, (texte Vernes, dessin Coria, édition Le Lombard). Une communauté juive est protégée par les Golems traquant les partisans de l’« Ordre noir ».
Dans son recueil de nouvelles Les Oliviers du Négus[13], Laurent Gaudé fait du Golem un des personnages principaux de sa troisième nouvelle Je finirai à terre. Au cours de la Première Guerre mondiale, la terre elle-même fabrique le Golem, fait de boue, pour se venger des blessures que les hommes lui infligent.
Dans son recueil de nouvelles Loin à l'intérieur (Prix Littré 2006), Armand Cabasson place un Golem au cœur de sa nouvelle intitulée Cassés comme des Bois Verts.
Le Golem d'Hollywood de Jonathan Kellerman et Jesse Kellerman paru en 2015, enquête policière fondée sur la légende du Golem de Prague et de son créateur le Maharal.
Dans le tome 2 de la trilogie Bartiméus, L’œil du Golem, de Jonathan Stroud, paru en 2004, la figure du Golem tient une place importante au cœur de l'intrigue.
L'écrivain Ted Chiang décrit un golem dans sa nouvelle Soixante-douze lettres (Recueil La tour de Babylone)
La BD "Le silence de Malka" de Jorge Zentner (scénariste) et Rubén Pellejero (dessinateur), éditions Casterman, primée au festival d'Angoulême de 1997, donne une relecture originale de la légende du Golem. L'intrigue se déroule principalement en Argentine tout à la fin du XIXe siècle.
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Reproduction de l'édition de New York : Behrman's Jewish Book House, 1939.
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↑T.J. Nidda 3:3, voir aussi la traduction Chouraqui sur ce verset.
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↑Leib, de l’allemand Loewe/Lion, est le surnom judéo-allemand de Yehudah/Juda, dont le symbole de la tribu est un lion ; cf. Genèse 49:9, « Gour Aryé », lionceau, qui est par ailleurs, le titre d’une de ses œuvres