Goldwin SmithGoldwin Smith
Goldwin Smith ( - ) est un historien et un journaliste britannique et canadien. BiographieNé à Reading, dans le Berkshire, il suit des études au Collège d'Eton et au collège de la Madeleine d'Oxford. Avec Arthur Penrhyn Stanley, il exige des réformes universitaires puis participe à la pleine libéralisation des facultés. Régent d'histoire moderne à Oxford, il croit fortement aux valeurs éducatives de l'histoire, dont l'histoire de l'antiquité. Auteur d'un essai sur l'histoire politique du Royaume-Uni, il prend parti en faveur du Nord lors de la guerre civile américaine, alléguant les abus esclavagistes commis par les sudistes. En 1871, il s'établit à Toronto et s'intéresse bientôt aux puissances du domaine colonial britannique. À Toronto, Smith dirige le Canadian Monthly, puis crée Week et le Bystander[2],[3]. Favorable à un accroissement d'autonomie pour l'Irlande, il s'oppose toutefois au projet d'indépendance souhaité par William Gladstone. Ses réflexions diverses sur l'autonomie du Canada, le suffrage féminin, l'État-providence et la prohibition révèlent ses opinions libérales, patriotiques, et parfois même réactionnaires. Vers la fin de sa vie, il est définitivement acquis à la libre-pensée. Racisme et antisémitismeSmith éprouve un réel mépris envers les Canadiens français et leur entêtement culturel. L'historien écrit à propos de cette nation qu'elle n'est qu’un « débris antédiluvien de la vieille société française, avec sa torpeur et sa bigoterie, absolument sans aucune valeur pour la civilisation moderne »[4]. Smith a également des opinions fortement anti-juives[5]. Surnommé « l'antisémite le plus vicieux du monde anglophone », il qualifie les Juifs de « parasites » qui « absorbent les richesses de la communauté sans rien y apporter »[6]. Les chercheurs Glenn C. Altschuler et Isaac Kramnick ont étudié les écrits de Smith, qui affirmaient que le Juif était responsable d'une forme de « répulsion » qu'il provoquait chez d'autres, en raison de l'affirmation de son caractère et de ses habitudes particulières. Cela définition comprenait aussi « une préoccupation de gagner de l'argent », ce qui en fait un « ennemi de la civilisation ». Il a également décrit la circoncision, comme « un rite barbare, un problème juif ». Smith écrit: « L'objectif juif a toujours été le même depuis l'époque romaine. Nous considérons notre race comme supérieure à toute l'humanité, et nous ne recherchons pas notre union ultime avec les autres races, mais notre triomphe final sur elles »[7]. L'historien britannique avait une forte influence sur des politiciens canadiens tels que William Lyon Mackenzie King et Henri Bourassa[8]. Ouvrages publiés
Références
Liens externes
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