Les Gliridés étaient présents en Europe de l'ouest au Miocène. Leurs fossiles ont notamment été étudiés et comparés dans la Gironde[5].
Aire de répartition
Les membres de cette famille se retrouvent en Eurasie de la côte Atlantique au Japon et en Afrique.
Ces espèces vivent dans les régions tempérées, subtropicales, et les forêts tropicales ainsi, dans les forêts claires, les savanes, au bord de rivières et cours d'eau, dans les affleurements rocheux, les jardins, et des zones arbricoles, voire en désert.
Les Gliridae sont également connus sous le nom de Myoxidae et de Muscardinidae. Gliridae est le plus ancien des trois noms. La phylogénie et donc la classification de cette famille n'est toujours pas très claire, du fait de l'absence d'étude phylogénétique moléculaire. La composition de la famille a cependant évoluée dans le sens ci-dessous[9] :
Initialement la famille ne comportait que trois genres. Gray y rajoute des rongeurs arboricoles sud-américains appelés rats épineux et du genre Echimys. Les Gerbilles de Gerbillus ont rejoint ensuite les Murinae, Dipus sagitta rejoint les autres gerboises au sein des Dipodidae, tandis que les Echimys sont regroupés dans ce qui allait devenir la vaste famille des Echimyidae. Le genre Myoxus a été subdivisé en quatre sous-genres par Wagner en 1840 avant que ceux-ci ne soient reconnus comme genre à part entière, ce sont les genres Graphiurus, Eliomys, Glis, Muscardinus. En 1904, Thomas crée le genre Glirulus à partir de l'espèce restante dans Myoxus et Dryomys à partir d'un sous-genre de Eliomys. Les genres Myomimus et Chaetocauda ont été ajoutés à cette famille, respectivement en 1924 et 1985. Les Selevinia, autrefois classés dans les Muridae, sont aujourd'hui, soit classés dans une famille monotypique appelée Seleviniidae ou dans cette famille[9].
Plusieurs sous-familles ont été également créées. Leur contenu et leurs noms varient beaucoup selon les auteurs, les trois reconnues actuellement étant Graphiurinae, Leithiinae et Glirinae. Myoxinae est désuet. Certaines taxons de sous-familles servent à regrouper des espèces fossiles comme Bransatoglirinae, Dryomyinae, Gliravinae, Myomiminae.
L'emplacement de la famille au sein des Rodentia a également été source de controverse ; en effet les gliridés disposent de nombreuses caractéristiques communes avec d'autres rongeurs comme les Dipodoidea, les Muroidea et les Sciuridae[11].
↑Daams, R., H. De Bruijn. 1995. A classification of the Gliridae (Rodentia) on the basis of dental morphology. Proceedings of II Conference on Dormice. Hystrix., 6: 1-50.
↑Savage, RJG, & Long, MR (1986). Mammal Evolution: an illustrated guide. New York: Facts on File, 119. (ISBN0-8160-1194-X).
↑Baudelot, S., & Collier, A. (1982). Les faunes de mammifères Miocènes du Haut-Armagnac (Gers, France): Les Gliridés (Mammalia, Rodentia). Geobios, 15(5), 705-727 (résumé)
↑Wahlert, J., S. Sawitzke, M. Holden. 1993. Cranial anatomy and relationships of dormice (Rodentia, Myoxidae). American Museum Novitates, 3061: 1-32.
↑Ellerman, J. 1940. The Families and Genera of Living Rodents, v. 1. London: British Museum of Natural History.
↑Wahlert, J. 1978. Cranial foramina and relationships of the Eomyoidea (Rodentia, Geomorpha). Skull and upper teeth of Kansasimys. American Museum Novitates, 2645: 1-16.
↑Chaline, J., P. Mein. 1979. Les Rongeurs et l'évolution. Paris: Doin
↑Meng, J. 1990. The auditory region of Reithroparamys delicatissimus (Mammalia, Rodentia) and its systematic implications. American Museum Novitates, 2972: 1-35.
↑DeBry, R. 2003. Identifying conflicting signal in a multigene analysis reveals a highly resolved tree: The phylogeny of Rodentia (Mammalia). Systematic Biology, 52(5): 604-617.