Giuseppe Recco est le fils de Giacomo Recco, un peintre célèbre. Il apprend la peinture auprès de son père Giacomo et de son oncle Giovan Battista Recco, dans une famille de peintres de natures mortes de tendance naturaliste[1].
Giuseppe Recco est présenté par Bernardo de Dominici, son biographe, comme le plus grand spécialiste de natures mortes marines. Il n'adhère que superficiellement au langage baroque, même si dans sa maturité, il réalise de somptueuses mises en scènes, des compositions amples aux volumes redondants. Il ne perd jamais de vue son propos, même s'il gagne en préciosité : sa révolution anti-baroque passe par la récupération de la touche picturale de Luca Giordano, avec qui il entretint des liens d'amitié et une collaboration fructueuse au cous des années 1670, et, à un degré moindre, de José de Ribera[1].
Nature morte aux poissons et tortue de la Méditerranée, XVIIe ou XVIIIe siècle, huile sur toile, musée des Beaux-Arts d’Orléans (signalé manquant dès les années 1930)[6].
↑Mina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Editions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN2-84459-006-3), p. 502
↑Henry-Claude Cousseau, Le Musée des Beaux Arts de Nantes, Paris/Nantes, Fondation Paribas, , 125 p. (ISBN2-907333-09-7, BNF35475626), p. 32
↑(en) Nicola Spinosa, The National Museum of Capodimonte, Electa Napoli, , 303 p. (ISBN88-435-5600-2), p. 138
↑Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80 p.
↑Corentin Dury, Musées d'Orléans, Peintures françaises et italiennes, XVe – XVIIe siècles., Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN978-94-6161-659-3), n°373
Sébastien Allard, Sylvain Bellenger et Charlotte Chastel-Rousseau, Naples à Paris : Le Louvre invite le musée de Capodimonte, Gallimard, , 320 p. (ISBN978-2073013088).