En 1835, Giulio Alary s'installe à Paris. Il devient chef d'orchestre au Casino-Paganini (1836) et se fait connaître comme compositeur avec une complainte sur la mort de Bellini[1].
Il est professeur de chant puis, entre 1843 et 1852, bibliothécaire et chef de chant de la Société des concerts de musique classique et religieuse fondée par le prince de la Moskova. Il est ensuite accompagnateur de la chapelle de Napoléon III de 1853 à 1870, ainsi qu'au Théâtre-Italien entre 1863 et juin 1870[1],[3].
À la fin de sa vie, il continue d'enseigner le chant[1].
Comme compositeur, Giulio Alary est l'auteur de pièces de musique sacrée, de musique instrumentale et vocale sur des paroles italiennes, françaises, anglaises et allemandes, dont de nombreux exercices de chant. Pour la scène, il compose plusieurs ouvrages, dont certains connaissent le succès. On relève[1],[2] :
Le Tre Nozze, livret d'Arcangelo Berettoni, créé au Théâtre-Italien le , dont un duo de polka extrait de l'ouvrage, chanté par Henriette Sontag et Luigi Lablache, a connu une grande popularité[2] ;
Le Brasseur d'Amsterdam, livret de Najac, créé à Ems le ;
La Voix humaine, livret de Mélesville, créé à l'Opéra de Paris (salle Le Peletier) le , monté dans le but de réutiliser les décors de Tannhäuser (l'ouvrage d'Alary se déroulant à la Wartburg, comme l'opéra de Wagner), après l'échec de l'œuvre, qui ne connaît que trois représentations, tandis que l'opéra d'Alary sera donné treize fois[2] ;
La Locanda gratis (Le logement gratis), d'après une comédie de Giovanni Giraud, créé au Théâtre-Italien le .