Giovanni Battista Crespi, est le fils du peintre Raffaele Crespi, son premier et, semble-t-il, son seul maître, qui l'initia à la peinture, et de Camilla. Il fut élevé avec son frère Ortensio (1578-1631) qui devint son principal collaborateur.
On a longtemps cru que Giovanni Battista Crespi avait été surnommé le Cerano en référence à la petite ville de Cerano, où l'on croyait qu'il était né. À l'occasion d'une exposition de ses œuvres tenue au Palazzo Reale de Milan du 23 février au , les commissaires de l’exposition ont découvert, au cours de leurs recherches, qu’il était en fait né à Romagnano Sesia, non loin de Cerano, où toutefois sa famille déménagea plus tard (d'où la confusion).
Entre 1602 et 1603, il participe à la première série de grands tableaux de la cathédrale, avec les Scènes de la vie de saint Charles Borromée, réalisant jusqu'en 1610, six grands compositionsde la série dédiée aux Miracles de saint Charles.
Durant la première décennie du XVIIe siècle, il travaille aussi à Santa Maria à San Celso, toujours à Milan, et il exécute pour Mortara et pour Novare deux retables signés et datés de 1610.
À la suite d'un séjour probable à Mantoue en 1617, il achève en 1618, pour san Marco de Milan, le dramatique Baptême de sant Augustin.
Durant la dernière phase de sa vie il entreprend La Bataille contre les Albigeois du Museo Civico de Crémone, autrefois à san Domenico ; il laissa cette œuvre inachevée[1].
Vierge à l'Enfant avec saint François, saint Charles Borromée et sainte Catherine d'Alexandrie, huile sur toile, 267 × 201 cm, musée des Offices, corridor de Vasari, Florence
Saint Pierre et Saint Paul, huile sur toile, 1628-1629, Collection Motais de Narbonne[4]
Le tableau dit des trois mains (Quadro delle tre mani), dû à la collaboration de Il Cerano, Il Morazzone et Giulio Cesare Procaccini, sur le même projet.
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Notes et références
↑Raffaella Bentivoglio Ravasio, « Biographies », dans Mina Gregori, Le musée des Offices et le Palais Pitti, Paris, Editions Place des Victoires, (ISBN2-84459-006-3), p. 639
↑Wolfgang Prohaska, Le Kunsthistorisches Museum de Vienne : Peinture, C.H. Beck/Scala Books, , 128 p. (ISBN3-406-47459-4, lire en ligne), p. 39
↑Joséphine le Foll, « Musée Calvet, Miracle au pays des papes », Beaux Arts, no 53, , p. 84
↑Corentin Dury, Musées d'Orléans, Peintures françaises et italiennes, XVe – XVIIe siècles, Orléans, Musée des Beaux-Arts, , n°27
Voir aussi
Bibliographie
« Il Cerano 1573-1632, Protagonista del Seicento lombardo », catalogue de l'exposition du Palazzo Reale de Milan (du au ), sous la direction de Marco Rosci, Federico Motta Editore, Milan, 2005, 311 pages, (ISBN88-7179-474-5) (en italien).