Gilles Le Baud
Gilles Le Baud, né le à Paris, est un ancien navigateur devenu chef d’entreprise. Double vainqueur de la course de l'Aurore (devenue course du Figaro en 1980) en 1973 et 1978, il renoue avec la course au large en tant que doyen de l'édition 2013 de la solitaire. BiographieGilles Le Baud fait ses études au lycée Louis-le-Grand à Paris[1]. Il connait une carrière sportive, ponctuée de deux victoires dans la Course en solitaire de l'Aurore, lors de la troisième édition de 1973, sa première participation à cette course et au cours de laquelle il remporte les trois étapes[2], et en 1978[3]. En 1979, avec la Société nautique de La Trinité-sur-Mer, il propose au quotidien Ouest-France de s'associer pour la creation d'une épreuve disputée week-end de Pâques, devenue le Spi Ouest France[4]. En parallèle, il effectue son service militaire à l’École nationale de voile. Il intègre une école supérieure de commerce[1] et complète ses études avec le HEC Executive MBA en 1986. Vie sportive
Il obtient diverses victoires : Course croisière de l’Edhec, Obelix trophy, entrainement d’hiver La Trinité, spi Ouest-France. En 2013, 40 ans après sa première participation et après 35 ans d’arrêt de la course au large, devient à 65 ans le doyen historique de la Solitaire du Figaro[5],[6]. Vie professionnelleAprès sa victoire dans la Solitaire de 1973, Gilles Le Baud se voit proposer un budget pour une Transat l’année suivante mais décide, à 25 ans, de se consacrer entièrement au lancement du chantier Kelt Marine à Vannes[1]. Durant la période de 1974-1986, le chantier construit 1 500 Kelt 6,20 m et 2 500 voiliers habitables. Il reçoit le prix du « bateau de l’année » avec le Kelt 7,6 m en 1980 et avec le Kelt 8,50 m en 1984. Il crée également le chantier Keltic Marine, leader français de la construction d’Optimists. Il occupe le poste de président du syndicat des constructeurs de bateaux affilié à la Fédération des industries nautiques et vice-président de l’Icomia (International Council of Marine Industry Association). De 1987 à 1994, il est dirigeant de sociétés électroniques à Paris (protection de sites sensibles). Repreneur de la société Cartor Security Printing, imprimeur de timbres-poste, il dirige celle-ci de 1995 à 2008. Écriture d’un récit Je ne danse que sur les vagues[7] », de la course de l’Aurore à la Solitaire du Figaro. Vie privéeGilles Le Baud est marié depuis 1979 avec Marie-José Gelamur, psychanalyste. Le couple a quatre enfants. Notes et références
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