Diplômé de Sciences Po Paris (1988)[2] et titulaire d'une maîtrise en droit social, il fut la « plume » de Pierre Mauroy[3] et conseiller technique dans des cabinets ministériels du gouvernement Lionel Jospin[1],[4]. D'abord conseiller chargé des questions politiques, des relations parlementaires et du suivi de l'opinion de Dominique Strauss-Kahn de 1997 à 2000, quand ce dernier était ministre de l'Économie[1], il est entre 2000 et 2002 conseiller chargé des questions politiques de Pierre Moscovici[4].
Il travaille pour l'agence publicitaire Havas Worldwide[8]. Mediapart indique : « Bien qu’Havas représente les trois quarts de ses activités, Finchelstein assure n’intervenir publiquement qu’au nom de la fondation Jean-Jaurès »[9].
Il est l'auteur, avec Matthieu Pigasse, du livre Le Monde d'après, une crise sans précédent, paru chez Plon en 2009 et récompensé par le prix du meilleur livre économique décerné par La Tribune et HEC.
En 2011, il publie l'essaiLa Dictature de l'urgence, chez Fayard[10],[11] et en 2016 Piège d'identité : réflexions (inquiètes) sur la gauche, la droite et la démocratie chez le même éditeur.
En , il devient chroniqueur de l'émission Le grand face à face (d), sur France Inter, en remplacement de Raphaël Glucksmann. Il y débat avec Natacha Polony, en représentant un point de vue social-démocrate[13],[14].
↑Valérie Guédot, « Gilles Finchelstein, chroniqueur pour Le grand face-à-face », sur le site de France Inter [lire en ligne (page consultée le 20 janvier 2019)].