Rendu à la vie civile, Gilbert Privat élit domicile dans le 14e arrondissement de Paris ; en 1921, il remporte le second grand prix de Rome dont le lauréat est, cette année-là, Élie-Jean Vézien. Il expose régulièrement dans les divers salons parisiens et en 1937, à l’Exposition internationale à Paris[2].
Il se marie en à Périgueux à Odette de Puiffe de Magondeaux, docteur en droit et avocate ; le couple réside pendant l'Occupation dans le sud de la France et ne regagne la capitale qu’après la Libération. Gilbert Privat a reçu de nombreuses récompenses, notamment une médaille d’or de la Société des Arts et Lettres.
Plusieurs communes ont honoré sa mémoire en donnant son nom à une rue comme Périgueux, Soulac-sur-Mer et Paris où, dans le 14e arrondissement la place Gilbert-Privat a été inaugurée le en présence de Mme Gilbert-Privat.
Œuvres
Monuments aux morts
Clamart : implanté symboliquement aux abords du bois, (place du Garde), ce monument en pierre, qui a été inauguré le , rend hommage aux préposés des Eaux et Forêts morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale[6].
Lignières : le monument représente une berrichonne appuyée sur une colonne dans l’attitude du plus profond recueillement et a été inauguré le ; Gilbert Privat en reçut la commande grâce aux liens qu'il tissa avec la comtesse de Bourbon-Lignières qui entretenait l'hôpital militaire installé dans la commune où il effectua sa convalescence en 1915 ; le monument a été restauré en [7].
Mairie du 14e arrondissement de Paris : le monument aux morts, placé dans l’escalier de cette mairie est de Gilbert Privat qui résidait dans ce quartier de la capitale ; il a été inauguré le par le préfet de la Seine[8],[9].
Statue de Fénelon à Périgueux, également dans les allées de Tourny à Périgueux ; autre statue en bronze réalisée par François Lanno, également fondue en 1942, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux. Elle a été remplacée par une œuvre en pierre, inaugurée le [15].
Bas-relief : Méditation de sainte Thérése de l'Enfant-Jésus[20].
Sculptures
Fontaine aux enfants : groupe d’enfants nus assis autour d’un mascaron d’où jaillit l’eau dans le parc Léon-Salagnac à Malakoff, inaugurée en 1955[21],[22].
« Avril » : plâtre à glacis argenté daté de 1929 (h. 60 cm) ; au musée des Beaux-arts de Bordeaux[24].
Les « Âges de la vie » et « Bordeaux et sa vie » : deux bas-reliefs encadrant la porte d'entrée du centre de traumatologie de l'hôpital Pellegrin ; ce travail est inauguré par Jacques Chaban-Delmas et le professeur Georges Portmann en 1961[24].
« Chanson de geste » : bas-relief au musée franco-américain du château de Blérancourt[25].
« Jeune femme sortant du bain » : plâtre, au musée de la Piscine (musée André-Diligent) à Roubaix, don de Mme Privat en 1996[26].
« La petite fille aux macarons » : plâtre représentant une jeune fille à corps de triton, au musée de la Piscine (musée André-Diligent) à Roubaix, don de Mme Privat en 1996[27].
« Jeune fille à la colombe » : plâtre, (h. 74 cm) au musée de la Piscine (musée André-Diligent) à Roubaix, don de Mme Privat en 1996[28].
« Vénus à la biche » ou « Femme à la biche » : bronze patiné noir (h. 81 cm) fondeur : Fonderie des artistes à Paris ; au musée de Mont-de-Marsan[29].
Petits bronzes
Gilbert Privat a réalisé de très nombreux bronzes qui se négocient toujours, sur le marché de l'art, à des cotes estimables[30].
↑Séverine Laborie, « Eléments remarquables de la commémoration des morts de la Guerre 14-18 : Les monuments aux morts de Guadeloupe », Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, Société d'histoire de la Guadeloupe, no 168, mai–août 2014, p. 169–198 (lire en ligne)