Gilbert DagronGilbert Dagron
Gilbert Dagron, né le dans le 16e arrondissement de Paris et mort le dans la même ville[1], est un historien français, spécialiste de l'histoire byzantine[2],[3]. BiographieNé au sein d’une famille bourgeoise dont la fortune comme la renommée tiennent à son bisaïeul, l’inventeur et photographe René Dagron, qui fut le premier à déposer le brevet du microfilm (1859), ce fils d’ingénieur, après des études secondaires aux lycées Janson-de-Sailly et Louis-le-Grand, intègre l’École normale supérieure d’Ulm (1953). Sitôt obtenue l’agrégation de lettres classiques (1956), Gilbert Dagron enseigne au lycée de Laon entre 1956 et 1957[4]. Chargé de mission auprès de la Direction générale des Affaires culturelles et techniques du ministre des Affaires étrangères, attaché, puis conseiller culturel auprès de l’Ambassade de France en Russie entre 1962 et 1964, il est chargé de recherches au Centre national de la recherche scientifique entre 1964 et 1969. En 1972, il consacre sa thèse à la naissance de Constantinople et de ses institutions. Il poursuit sa carrière académique à l'Université Paris I-Sorbonne et à I'Université Lumière Lyon 2, avant de devenir professeur au Collège de France de 1975 à 2001, administrateur du même institution entre 1997 et 2000 puis professeur honoraire à partir de 2001[5]. En 2004, il est nommé par arrêté du ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, président du jury des membres séniors de l'Institut Universitaire de France. Membre, puis président, de l’Association des Études grecques et de l'association internationale des études byzantines. Il est également président de l’Assemblée des professeurs, de l'Association des anciens élèves de l'École normale supérieure et membre du conseil scientifique de l’Institut français d'études anatoliennes, de l’association pour l’Antiquité tardive, de la Société des Historiens médiévistes et de l’Istituto siciliano di Studi bizantini e neoellenici[6]. Il était par ailleurs membre, puis président (2003), de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, de l’Académie des Lyncéens, de l'Académie des Sciences de Turin, de Académie d'Athènes, du Medieval Academy of America et de l’American Academy of Arts and Sciences[7]. PublicationsOuvrages
Articles
DistinctionsDécorations
Récompenses
Notes et références
Liens externes
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