Il étudie à La Charité à partir de 1803 et est reçu docteur en médecine en 1812[1] grâce à une thèse sur les écrits de François Broussais. Il fut un anatomiste réputé. Il succéda à Jean Cruveilhier, comme professeur d'anatomie à la Faculté de médecine.
Breschet apporte de nombreuses contributions à l'anatomie comparée ainsi que sur l'étude des zoonoses[2]. En 1813, avec François Magendie (1783-1855), il démontre que la rage peut être transmise de la salive de l'homme aux chiens. En outre, il a découvert le rete mirabile des baleines et des dauphins, un réseau vasculaire qui permet à ces mammifères de survivre et de s'adapter au froid[3].
Le sinus de Breschet ou sinus sphéno-pariétal a été nommé en son honneur.
Sa fille, Anne-Gabrielle, a épousé le journaliste et historien Amédée Thierry[6].
Œuvres
De La Desiccation, et des autres moyens de conservation des pièces anatomiques. Paris, Mequignon Marris, 1819.
Recherches anatomiques, physiologiques et pathologiques sur le système veineux, Paris, Rouen frères, 1829, lithographies en couleur d'Engelmann d'après Antoine Chazal.
Analyse d'un premier mémoire sur la structure et les fonctions de la peau, présenté à l'Académie royale des sciences dans la séance du . . [1834]. (Texte intégral.)
Recherches anatomiques et physiologiques sur l'organe de l'ouie et sur l'audition dans l'homme et les animaux vertébrés, Paris, Baillière, 1836.
Breschet est représenté (avec d'autres) par Robert-Fleury dans un tableau exposé au Salon de 1827, Les Derniers moments de Talma, et de nos jours conservé par le musée Robert Dubois-Corneau à Brunoy.
↑Gilbert Breschet, Histoire anatomique et physiologique d'un organe de nature vasculaire, découvert dans les cétacés : Suivie de quelques considérations sur la respiration de ces animaux et des amphibies, Béchet, , 82 p. (lire en ligne).
↑Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 86