Gertrude de Sulzbach

Gertrude de Sulzbach
Plaque tombale dans l'église abbatiale d'Ebrach.
Titre de noblesse
Reine consort
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Activité
Famille
Père
Bérenger Ier de Soulzbach (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Adélaïde de Wolfratshausen (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Berthe de Soulzbach
Gebhard III de Soulzbach (en)
Luitgarde de Soulzbach (d)
Mathilde de Soulzbach (en)
Adelheid (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfants
Statut

Gertrude de Sulzbach, née vers 1110 et morte le à l'abbaye d'Hersfeld, fut reine du Germanie de 1135/1136 (antireine) jusqu'à sa mort, par son mariage avec Conrad III de Hohenstaufen.

Biographie

Gertrude était la fille de Bérenger Ier (mort en 1125), comte de Sulzbach dans le Nordgau bavarois, et de sa seconde épouse Adélaïde (mort en 1126), fille du comte Othon II de DiessenWolfratshausen. Son père, fondateur de la prévôté de Berchtesgaden et de l'abbaye de Baumburg, est un confident de l'empereur Henri V et était fortement impliqué dans le destitution de son père Henri IV en 1105. La comtesse Berthe de Sulzbach, qui a épousé en 1146 l'empereur byzantin Manuel Ier Comnène sous le nom d'Irène, était une de ses sœurs[1]. Son frère le comte Gebhard III de Sulzbach est marié à Mathilde de Bavière, fille du duc Henri IX le Noir.

La date supposée de son mariage avec Conrad III de Hohenstaufen, à ce temps antiroi contre l'empereur Lothaire III, se situe autour de 1135/1136. L'hypothèse selon laquelle leur mariage daterait de 1132, d'après les sources de la fin du Moyen Âge de l'abbaye d'Ebrach qui attesteraient de leur influence sur la fondation de l'ordre cistercien à cette date, est considérée comme moins plausible[2]. Elle eut deux fils de son union avec Conrad III, Henri-Bérenger (1137–1150) et Frédéric de Rothenbourg (1144–1167), futur duc de Souabe. Elle tomba malade après la naissance de son second fils et mourut probablement à l'âge de 36 ans à l'abbaye d'Hersfeld[3].

Gertrude fut inhumée à l'abbaye d'Ebrach en Franconie. Sa tombe, murée depuis 1650, est située dans la niche sud derrière l'autel du chœur de l'église abbatiale. À droite de celle-ci se trouve celle de son fils Frédéric. Son gisant date du début du XVIe siècle, celui de son fils du XVIIe siècle[4].

Bibliographie

Références

  1. Sur son décès, son mariage et ses liens de parenté : (de) Heinz Dopsch, Geschichte von Berchtesgaden : Stift - Markt - Land / 1 Zwischen Salzburg und Bayern (bis 1594)., Plenk, (ISBN 3-922590-63-2 et 978-3-922590-63-7, OCLC 214294768), « Siedlung und Recht. Zur Vorgeschichte der Berchtesgadener Stiftsgründer; », p. 175-228 ici 214-215 .
  2. (de) Gudrun Pischke, « Jürgen Dendorfer, Adelige Gruppenbildung und Königsherrschaft. Die Grafen von Sulzbach und ihr Beziehungsgeflecht im 12. Jahrhundert », Zeitschrift der Savigny-Stiftung für Rechtsgeschichte: Germanistische Abteilung, vol. 123, no 1,‎ , p. 494–496 (ISSN 2304-4861, DOI 10.7767/zrgga.2006.123.1.494, lire en ligne, consulté le ).
  3. Une compilation des sources sur son décès : (de) Wilhelm Bernhardi, Konrad III., Duncker & Humblot, (ISBN 3-428-03386-8 et 978-3-428-03386-7, OCLC 2333625, lire en ligne) p.471.
  4. (de) Markus Hörsch, Neue Forschungen zur mittelalterlichen Bau- und Kunstgeschichte in Franken Vorträge der Ringvorlesung des Zentrums für Mittelalterstudien der Otto-Friedrich-Universität Bamberg im Sommersemester 2010, ed. Achim Hubel, (ISBN 978-3-86309-060-9, 3-86309-060-8 et 978-3-86309-061-6, OCLC 796202841, lire en ligne), « Die mittelalterlichen Bildwerke in der Abtei Ebrach und ihre Bedeutungen. Interessen und Hierarchien in einer Grabeskirche. », p. 77-112 ici 89-97.

Liens externes