Gernot Böhme, né le à Dessau et mort le [1], est un philosopheallemand ayant publié dans le domaine de la philosophie des sciences, de la théorie du temps, de l'esthétique, de l'éthique et de l'anthropologie philosophique.
Il est en Allemagne l'un des pionniers de l'« écocritique », l'étude de la relation entre la culture et l'environnement. Il a été le directeur de l'Institut de philosophie pratique à Darmstadt[2].
Biographie
Gernot Böhme fait des études de mathématiques, de physique et philosophie à Göttingen et à Hambourg, et a obtenu son doctorat en philosophie à l'université de Hambourg en 1965.
Son travail sur la notion d'atmosphère, conjointement à celui du philosophe Hermann Schmitz(de), a inspiré les chercheurs dans les domaines de la philosophie[3], de l'esthétique[4], et de l'anthropologie[5].
Œuvres
Livres en français
(préface par Emmanuel Alloa et Céline Flécheux, postface de Mildred Galland-Szymkowiak ; traduit de l'allemand par Martin Kaltenecker et Franck Lemonde), Aisthétique : pour une esthétique de l'expérience sensible, Les Presses du réel, coll. « Perceptions », 2020
Goethes Faust als philosophischer Texte, Kusterdingen, Mourir Graue Edition, 2005
Architektur und Atmosphäre, Munich, 2006
Invasive Technisierung. Technikphilosophie und Technikkritik, Kusterdingen, 2008
Ethik leiblicher Existenz. Über unseren moralischen Umgang mit der eigenen Natur, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 2008
Ich-Selbst. Über die Formation des Subjekts, 2013
Bewusstseinsformen, 2016
Ästhetischer Kapitalismus, 2017
Leib. Die Natur, die wir selbst sind, 2019
Traductions anglaises
Ethics in Context: The Art of Dealing with Serious Questions, Polity; 2001
Invasive Technification: Critical Essays in the Philosophy of Technology, Continuum, 2012
Atmospheric Architectures: The Aesthetics of Felt Spaces, Bloomsbury, 2017
Critique of Aesthetic Capitalism, Mimesis, 2017
Articles en français
(traduit de l'allemand par Maxime Le Calvé), « L’atmosphère, fondement d’une nouvelle esthétique ? », Communications, 2018/1 (n° 102), Seuil, pp. 25-49[6]
↑Tonino Griffero, « Le crépuscule comme quasi chose. Le paradigme atmosphérique », Ambivalences de la lumière, , pp. 109-125 (lire en ligne [PDF])
↑(en) Stuart Grant, « Performing an Aesthetics of Atmospheres », Literature & Aesthetics, vol. 23, no 1, , p. 17 (e-ISSN2200-0437, lire en ligne [PDF])
↑(en) Friedlind Riedel, « Music as atmosphere. Lines of becoming in congregational worship », Lebenswelt. Aesthetics and philosophy of experience., , p. 81 (DOI10.13130/2240-9599/4913, lire en ligne, consulté le )