Outre le village de Germaine, la commune comprend les hameaux des Haies et Vaurémont, ainsi que les lieux-dits de la Briqueterie, Château Quentin, la Ferme des Bœufs et la Fosse Pion[2].
Le territoire de la commune est divisé en deux par la vallée formée par le ruisseau la Germaine, qui s'écoule vers le sud pour rejoindre la Livre à Fontaine-sur-Aÿ. Le village de Germaine se trouve à l'ouest de cette vallée, en face du hameau de Vaurémont, à l'est. Les coteaux en dessous de Vaurémont sont en partie plantés de vignes du vignoble champenois. Le hameau des Haies, au nord, est situé dans cette vallée[2].
À l'est comme à l'ouest de la vallée de la Germaine, l'altitude atteint plus de 270 m. L'altitude la plus faible se rencontre sur cette rivière, au finage avec Avenay-Val-d'Or et Fontaine-sur-Aÿ (123 m[3]). La mairie se situe à environ 220 m d'altitude, Vaurémont à 190 m et Les Haies à 175 m. Au sud-ouest de la commune s'écoule la Lingonne, elle forme également un vallon dans la Montagne de Reims (« le Gouffre »)[2].
Hydrographie
La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les régions hydrographiques « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » et « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Germaine, le Fossé 01 des Plantels, le Fossé 01 des Batis de Chigny, le Fossé 01 des Sablonnières, le Fossé 01 du Bois du Gouffre et le Fossé 02 du Chatelet[4],[Carte 1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 772 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mailly-civc », sur la commune de Mailly-Champagne à 8 km à vol d'oiseau[9], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 755,5 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20 °C, atteinte le [Note 2],[10],[11].
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Urbanisme
Typologie
Au , Germaine est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 1].
Elle est située hors unité urbaine[Insee 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[Insee 2]. Cette aire, qui regroupe 294 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[Insee 3],[Insee 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (81,6 %), terres arables (9,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %), zones urbanisées (1,9 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Logement
En 2017, l'Insee recense 234 logements à Germaine. Ces logements sont à 91,9 % des maisons et à 8,1 % des appartements[Insee 5]. En conséquence, 85,4 % des résidences principales comptent au moins 4 pièces et 68,9 % en comptent 5 ou plus[Insee 6].
Parmi les logements recensés dans la commune, 88 % sont des résidences principales, 4,3 % des résidences secondaires et 7,7 % des logements vacants[15]. Plus de quatre ménages sur cinq sont propriétaires de leur logement (82,5 %), un chiffre supérieur à la moyenne départementale (51,2 %) et à la moyenne intercommunale (71 %)[15].
Parmi les 202 résidences principales construites avant 2015, 29,7 % avaient été construites avant 1945, 13,4 % entre 1946 et 1970, 26,7 % entre 1971 et 1990, 22,8 % entre 1991 et 2005 et 7,4 % depuis 2006[Insee 7]. Ces chiffres sont à mettre à parallèle avec l'importante augmentation de la population observée entre les années 1970 (302 habitants en 1975) et le milieu des années 2000 (541 habitants en 2007).
Le tableau ci-dessous présente l'évolution du nombre de logements sur le territoire de la commune, par catégorie, depuis 1968[Insee 8] :
Évolution du nombre de logements par catégorie
1968
1975
1982
1990
1999
2007
2012
2017
Résidences principales
95
96
113
132
164
199
203
206
Résidences secondaires
33
38
22
17
18
9
9
10
Logements vacants
9
11
21
10
2
2
15
18
Total
137
145
156
159
184
210
227
234
Voies de communication et transports
Deux routes principales permettent d'accéder à Germaine : la route départementale 71 (depuis Ville-en-Selve ou depuis Saint-Imoges et la RD951) et la route départementale 271 (en provenance d'Avenay)[2].
Deux chemins de grande randonnée passent par la commune : le GR de Pays de l'Ardre, qui débute à Germaine, et le GR 141 sur l'ancienne voie romaine[2].
Germaine est touchée par les risques de mouvements de terrain : 18 glissements de terrain y ont été recensés par le Bureau de recherches géologiques et minières[17]. La commune est comprise dans le périmètre du plan de prévention des risques « glissement de terrain de la Côte d'Ile-de-France - secteur de la vallée de la Marne des tranches 1 et 2 » approuvé en 2014. La montagne de Reims est en effet considérée comme un « secteur propice aux glissements de terrain »[18]. Germaine a fait l'objet de plusieurs arrêtés reconnaissant l'état de catastrophe naturelle pour des inondations et coulées de boue parfois accompagnées de mouvements de terrain (en 1983, 1997, 1999 et 2007)[17].
La commune est affectée par le phénomène de retrait-gonflement des argiles (risque moyen)[19]. Le risque sismique est très faible sur son territoire. De même, le potentiel radon de la commune est faible. On compte par ailleurs trois cavités souterraines sur son territoire[17].
Au niveau local, Germaine participe à la victoire de la gauche aux élections régionales de 2004 et 2010 ainsi qu'aux élections cantonales puis départementales de 2001, 2008 et 2015. La droite arrive toutefois en tête des régionales de 2015.
Les Verts puis Europe Écologie Les Verts y réalisent régulièrement de relativement bons résultats aux élections régionales et européennes, rassemblant toujours au moins 13 % des suffrages entre 1999 et 2019. Leurs meilleurs scores sont obtenus en 2009 et 2010, avec 27,38 % aux européennes et 23,08 % au premier tour des régionales.
En 2019, les deux installations de production d'eau potable en état de fonctionnement de l'intercommunalité sont le captage de Bisseuil et le forage de Tauxières-Mutry. Germaine compte également une station de pompage d'une capacité de 384 m3 par jour, mais celle-ci est à l'arrêt. Concernant le stockage de l'eau potable, Germaine accueille un réservoir de 260 m3[57].
La CCGVM est également compétente en matière de déchets. Elle organise le ramassage des déchets, en distinguant les ordures ménagères, les biodéchets, les déchets recyclables, le verre et les ordures ménagères des habitats collectifs (Germaine n'est pas concernée par cette dernière prestation). Les déchets (hors verre) sont ensuite valorisés par le syndicat de valorisation des ordures ménagères de la Marne (SYVALOM)[58].
En matière d'incendie et de secours, les casernes les plus proches sont les centres de secours de Tours-sur-Marne et Verzenay ainsi que le centre de secours principal d'Épernay, qui dépendent du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de la Marne[64]. La commune bénéficie également du centre de première intervention intercommunal de la Grande Vallée de la Marne, situé à Aÿ et composé d'une vingtaine de sapeurs-pompiers volontaires[65].
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont les Germinois et les Germinoises[66].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[68].
En 2021, la commune comptait 531 habitants[Note 4], en évolution de +4,12 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
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Culture et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Sainte-Croix date du XIIe siècle.
Le village compte deux lavoirs rénovés.
Deux sculptures en pierre du XVe siècle se trouvent dans le cimetière : une de sainte Barbe et l'autre représentant un évêque. Elles sont classées monument historique au titre objet[72]. Dans ce même cimetière, un monument a été érigé à onze maçons creusois, décédés en 1853 lors du percement du tunnel ferroviaire de Rilly-la-Montagne.
La maison du bûcheron est un musée consacré à la forêt et aux métiers forestiers pratiqués en Montagne de Reims, à travers outils, documents, photographies, archives. Il a été fermé dans les années 2000. En 2020, il a été réhabilité et il abrite désormais les locaux du tiers-lieu dénommé le Cerf à 3 pattes, regroupant un pole épicerie, un pôle Bistrot et un pôle Culture.
Personnalités liées à la commune
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↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bErnest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes, formations dialectales, Genève, Droz, , p. 737.
↑Jacques Chaurand et Maurice Lebègue, Noms de lieux de Picardie, Christine Bonneton; Illustrated édition, .
↑ a et bMinistère de l'Intérieur, « Recherche de groupements au 01/01/2021 », Base nationale sur l'intercommunalité, sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).