Autodidacte, il suit en auditeur libre des études de lettres modernes à la faculté de Strasbourg.
À son arrivée à Paris en 1964, il travaille dans le spectacle comme concepteur visuel avec André Almuro : plusieurs spectacles poétiques expérimentaux à la Sorbonne (Le poème électronique), la Faculté de droit et autres lieux, puis avec le metteur en scène Claude Naville (Théâtre en banlieue)
Georges Luneau commence à réaliser de nombreux films documentaires à partir de 1969, d’abord au Népal, puis en Inde, en France, en Italie, aux États-Unis et au Moyen-Orient.
Il publie des reportages de textes et de photos sur l'Inde parus dans Partir, Art Presse, Atlas, etc.
Pendant ses voyages en Inde et au Tibet, il enregistre et réalise six disques pour la collection Ocora Radio France sur les musiques de l'Inde[1] et du Tibet et un disque pour la collection CNRSHarmonia Mundi.
Il est aussi consultant Inde et directeur de production pour de nombreux films publicitaires et pour le film L'Eau et les hommes réalisé par Pierre Willemin : premier film français tourné en 70 mm Omnimax pour La Géode au Musée de la Villette.
En il participe à la rétrospective Le Monde des Ethnographes et des Explorateurs à la Cinémathèque française.
En 1983 et 1984 il crée avec Bernard Lortat-Jacob le festival du Film des Musiques du Monde à la Maison des Cultures du Monde.
En 1999, il dirige un stage d'écriture et de réalisation audiovisuelle pour des professionnels de la production à Haïti ; (Ministère des Affaires étrangères).
Série : Si on jouait au théâtre (4 × 13 min. 16 mm). Production Antenne 2. (1982) :
Le Décor
Les Coulisses
Le Clown
Le Metteur en scène.
Pondichéry/Chandernagor Journal d'un voyage : (16 mm 52 min). Production FR3. (1983)
Musica Sarda en collaboration avec Bernard Lortat-Jacob : (70 min Super 16 mm). Production Arte France, Tara Production/CNRS. Tournage Sardaigne[5]. (1989)
Les Derniers pêcheurs de perles : (26 min 16 mm) Production Série Limitée, ARTE, Bahreïn. (1992)
Little Haïti : (52 min Bêta SP). Production FR3. Tournage Miami. (1992)
↑Peter Crossley-Holland(en), Reviewed Work: Musique sacrée tibétaine by Georges Luneau, Ethnomusicology
Vol. 18, No. 2 (May, 1974), pp. 341-343
Published by: University of Illinois Press on behalf of Society for Ethnomusicology
DOI: 10.2307/850599
https://www.jstor.org/stable/850599