Georges Édouard Alexandre Stanislas Grison, né le à Saintes (Charente-Inférieure) et mort le à Ibos (Hautes-Pyrénées) est un journaliste et écrivainfrançais. Les ouvrages qu'il écrit avec F. Hogier sont signés « Hogier-Grison ».
Il est l'auteur de nombreux ouvrages documentaires riches et bien conçus[1]. Il a également publié des pièces de théâtre, ainsi que des romans policiers et sentimentaux.
Ayant assisté en douze ans à une vingtaine d'exécutions capitales, il publie en 1883 un livre décrivant chacune d'elles sous le titre « Souvenirs de la place de la Roquette », dont la conclusion est un long plaidoyer en faveur de la peine de mort[2].
Antidreyfusard, il écrit en 1898 avec Albert Dupuy Fergus, une pièce s'inscrivant dans la campagne contre la révision du procès d'Alfred Dreyfus. Un capitaine d’artillerie français y trahit pour devenir colonel allemand [3].
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Avec Albert Dupuy, Fergus, drame patriotique en cinq actes et six tableaux créé aux Bouffes-Parisiens le 29 juin 1898.
Postérité
Son roman L'Ami du commissaire contient la première occurrence datée de la formule : « il n'y a pas d'heure pour les braves. »[5]
Bibliographie
Georges Grison, notice bio-bibliographique, in Nathalie Prince, Petit musée des horreurs, Nouvelles fantastiques, cruelles et macabres, éd. Robert Laffont, coll. Bouquins Paris, 2008 (ISBN978-2-221-11014-0), p. 1061-1062.
Notes et références
↑ a et bGeorges Grison, notice bio-bibliographique, in Nathalie Prince, Petit musée des horreurs, Nouvelles fantastiques, cruelles et macabres, éd. Robert Laffont, coll. Bouquins Paris, 2008 (ISBN978-2-221-11014-0), p. 1061-1062.
↑Georges Grison, Souvenirs de la place de la Roquette, E. Dentu, éditeur, 1883