Georges Coquelle ou Georges Coquelle-Viance, né le dans le 1er arrondissement de Paris et mort le dans la même ville, est un journaliste corporatiste et royaliste français.
Durant la Première Guerre mondiale, il est mobilisé le 2 août 1914 comme sergent dans un bataillon de chasseurs à pied. Il se bat à Ypres, devient sous-lieutenant et reçoit la croix de guerre. Blessé, il est envoyé en mission en Russie où il assiste au début de la révolution russe[3].
Georges Coquelle récuse l'idée d'un syndicalisme obligatoire[6],[7].
En 1938, Georges Coquelle estime que les syndicats doivent précéder les corporations comme instrument de transit vers un nouveau système[6]. Il refuse l'idée de puiser dans le fascisme pour développer les idées du corporatisme français[8].
Néanmoins, il apprécie les politiques corporatistes appliquées en Autriche et au Portugal[6].
En 1936, il fonde l'association Libertés corporatives[9].
↑Véronique Auzépy-Chavagnac, Jean De Fabrègues et la jeune droite catholique: Aux sources de la Révolution nationale, Presses Universitaires du Septentrion, (ISBN978-2-7574-2231-1, lire en ligne)
↑ ab et cIsabel Boussard, « Les corporatistes français du premier vingtième siècle. Leurs doctrines. Leurs jugements », Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine, vol. 40, no 4, , p. 643–665 (DOI10.3406/rhmc.1993.1695, lire en ligne, consulté le )
↑Laetitia Guerlain, « La corporation vue par la science sociale leplaysienne : du rejet au modèle de société (1880-1939) », Les Etudes Sociales, nos 157-158, , p. 21-53 (lire en ligne)
↑Steven Laurence Kaplan, « Un laboratoire de la doctrine corporatiste sous le régime de Vichy : l'Institut d'études corporatives et sociales », Le Mouvement Social, no 195, , p. 35-77 (lire en ligne)