Après les cinq années de la Seconde Guerre mondiale où il est prisonnier en Allemagne, il s'engage en 1947 dans la voie de l'abstraction[1]. C'est sur les conseils de Georges Braque et de Jacques Villon qu'il expose pour la première fois à la Galerie Colette Allendy à Paris en 1953[2].
Installé au 1717, rue de l'Église à Bois-Guillaume[3], il est l'auteur en 1965 d'un essai intitulé Sublimation de l'art abstrait où il définit « la genèse d'une œuvre comme une pensée, premier moteur de la création qui devient acte »[4], offrant au dictionnaire Bénézit de restituer qu'« il a contribué à faire comprendre la peinture abstraite dans la région rouennaise »[5].
Georges Breuil - Musiques éclatées, mairie de Barentin, .
Expositions collectives
Structures - Groupement d'artistes des régions françaises pour la présentation de l'art abstrait et non-figuratif - IIIe Salon, Galerie des Beaux-Arts, Bordeaux, [8].
« Quelle voie doit donc suivre aujourd'hui l'artiste abstrait ? Il doit exprimer la communion de l'humain avec le cosmos, son langage symbolique doit permettre à l'homme de crever l'enveloppe du connu et accéder à cette connaissance plus profonde de la nature ou du réel. Il doit essayer, au moyen de formes, d'harmonies, de rythmes, c'est-à-dire ce qu'en science on appelle le discontinu, seul perceptible par nos sens, de transmettre la notion de la réalité et de la permanence de l'univers, du continu. » - Georges Breuil[4]
Réception critique
« Tard venu à la peinture (ce n'est qu'à trente-six ans qu'il commence à prendre un pinceau, au cours de sa captivité en Allemagne), il expose pour la première fois à cinquante ans, à Paris, des œuvres de caractère abstrait aux modulations d'une grande délicatesse. » - Gérald Schurr[12]
↑ Bernard Lonjon, J'aurais pu virer malhonnête - La jeunesse tumultueuse de Georges Brassens, éditions du Moment, 2009, et Brassens l'enchanteur - Une vie au jour le jour, L'Archipel, 2021.
Jean Cabon et Pierre Aguiton (préfaces de Henri Leroux et Jean de Saint-Jorre), Vérité et jubilation - Entretiens sur la philosophie de l'art, éditions Normandie terre des arts, 1995.
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.