Georges-Henri Pointet
Georges-Henri Pointet est un antifasciste suisse, naturalisé français, né le à Neuchâtel et mort le 23 août 1944 dans le massif du Touar, près de Toulon. BiographieOrigines et familleGeorges-Henri Pointet naît le à Neuchâtel. Il est originaire de Vaumarcus, dans le même canton[1]. Il a un frère cadet, Pierre Jean Pointet, futur secrétaire de l'Union suisse du commerce et de l'industrie[2]. Son père, Georges Edmond Pointet[1], est directeur des postes et membre actif du Parti radical-démocratique[2] ; sa mère est née Marguerite Élisabeth Tinembart[1]. Il reste célibataire toute sa vie[1]. Études, articles politiques et arméeAprès l'école normale à Neuchâtel, dont il sort diplômé en 1927, il fait des études de lettres aux universités de Neuchâtel et de Berlin jusqu'en 1932[1]. Il obtient une licence pour l'enseignement de la littérature. Il écrit de premiers articles dans l'organe de presse du parti radical neuchâtelois, puis dans la Feuille d'avis de Neuchâtel « sur les agitations politiques en Allemagne et sur les violences contre les étudiants juifs »[2]. En 1933, alors qu'il accomplit son service militaire avec le grade de lieutenant[1], obtenu en , il publie un article dans La Sentinelle en faveur de l'élection du socialiste Ernest-Paul Graber au Conseil d'État du canton de Neuchâtel[2]. Son major, Marcel Krügel, favorable au candidat libéral, exige qu'il atteste par écrit que sa fidélité à la défense nationale irait jusqu'à tirer sur le candidat socialiste et ses partisans. Georges-Henri Pointet ayant refusé[n 1], il se voit retirer son commandement sur décision du chef d'arme de l'infanterie Ulrich Wille. Cette sanction provoque une vive polémique[1]. Antifascisme et Forces françaises libresIl se lance ensuite dans la lutte antifasciste, notamment avec son ami André Corswant[1]. Il fait notamment partie des personnes qui fondent en le Front antifasciste[2]. Il est professeur de français dans un grand lycée du Caire[3] à partir de l'automne 1935[1], faute d'avoir trouvé un emploi en Suisse[2]. En juillet 1942, il se rend en Syrie et s'engage dans les Forces françaises libres[2]. Affecté à la 1re division française libre[2], il participe aux combats d'El Alamein, de Tripolitaine, de Tunisie et d'Italie. Il est tué peu après le débarquement de Provence du [1]. Il avait demandé et obtenu peu auparavant la nationalité française et avait écrit le à la légation de Suisse au Caire qu'il renonçait à la nationalité suisse[2]. Mort et sépultureIl meurt le 23 août 1944, à l'âge de 36 ans, dans le massif du Touar, près de Toulon[1], fauché par un éclat d'obus[4]. Les Compagnons de la Libération Julien Chabert et Georges Jeanperrin écrivent à son père pour saluer son parcours[2]. Il est enterré dans le département du Var, soit au cimetière d'Hyères[2], soit dans la nécropole nationale de Boulouris à Saint-Raphaël[5]. Distinction
Bibliographie et documentaire
Notes et référencesCet article est partiellement ou en totalité issu de la page « Georges-Henri Pointet, version du 30 mars 2009 » de Marc Perrenoud, le texte ayant été placé par l’auteur ou le responsable de publication sous la licence Creative Commons paternité partage à l'identique ou une licence compatible.
Notes
Références
Liens externes
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