Geoffroy II de Lusignan[2] (v. 1195-), surnommé la Grand Dent à partir du XVIe siècle, est seigneur de Vouvant, Mervent[3] et Moncontour (1216-1247)[4]. Geoffroy est une figure importante de l'aristocratie poitevine du XIIIe siècle.
Entre 1224 et 1230, puis entre 1233 et 1239, il est vicomte de Châtellerault du chef de son épouse, Clémence (av. 1204-1239)[5],[6]
Geoffroy II est le tuteur de sa nièce, Valence de Lusignan (av. 1230-ap. 1270), héritière de son frère Guillaume de Valence (v. 1200-1230) et de Marquise de Mauléon (av. 1202-ap. 1230), pour la seigneurie de Soubise. Il s'empare de la châtellenie de Fontenay, à la mort de Savary de Mauléon en 1233, qu'il conserve jusqu'en 1242[7].
Geoffroy succède à son père en tant que seigneur de Vouvant. Il est mentionné de ce titre au moins à partir du mois de [9]. Il a un demi-frère aîné, Hugues de Lusignan[10] (av. 1185-ap. 1215) ; ainsi que deux frères cadets Guillaume de Valence[11] (v. 1200-1230) et Aimery de Lusignan (av. 1202-ap. 1230)[12].
Geoffroy II de Lusignan décède en [20],[21] et est mis en terre dans l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Vouvant comme l'indiquait sa volonté dans son testament de [22]. Il est probablement inhumé dans la chapelle nord de la priorale Notre-Dame où il avait fondé une chapellenie desservie par un prêtre[23],[24].
Une inscription est visible à l'intérieur de l'abside touchant au portail à droite : « QVONDAM PRÆCLARVS SED NVNC CINIS ATQE FAVILLA † »[25], signifiant « autrefois célèbre, maintenant cendre et poussière ». Cependant, il paraît très peu probable que cette inscription concerne Geoffroy II puisque l'étude paléographique la plus récente (effectuée en 2008) indique une datation du XIe siècle[26] (l'inscription avait été une première fois datée du XIIIe siècle par un ouvrage de la fin du XIXe siècle[25]).
« Item volo et præcipio quod de terra mea de Subizia, cum omnibus fructibus et pertinentiis, usque ad duos annos continuos et completos, de consensu et voluntate Hugonis Archiepiscopi domini Partiniaci, qui de hoc tenendo spontaneus fidem dedit, et de Mairevento et Volvento et Muncantorio cum omnibus pertinentiis, redditibus, proventibus et alus rebus quas ibi habere debeo, usque ad quatuor annos fiant elemosinæ meæ et emendæ et debita mea persolventur ; salva tamen dote Audæ, uxoris meæ, quæ est C. marcarum annui redditus sicut in carta sua, sibi data et tradita, continetur. Item lego C. libras Arpino, filio meo ; et similiter C. libras Aaliz, filiæ mæe ; et similiter Borgoigne C. libr. in pecunia numerata. Eligit sepulturam in ecclesia B. Mariæ de Volvento, coram altare Capellaniæ et instituit ibi unam capellaniam cum quodam Presbitero. »
— Geoffroy II de Lusignan (extrait du testament de 1247 donné par Jean Besly), Charles Farcinet, Les anciens sires de Lusignan, 1897, p. 30 et 31
« Item, je veux et ordonne que de ma terre de Soubise avec tous ses revenus et dépendances, pendant deux années continues et complètes, du consentement et de la volonté de Hugues II de Parthenay-l'Archevêque, seigneur de Parthenay, qui a promis sous la foi du serment et de sa libre volonté de donner son consentement ; et aussi de mes terres de Mervent, Vouvant et Moncontour, avec toutes leurs appartenances et revenus et des autres choses que je dois y avoir, pendant quatre ans, — soient faites mes aumônes et amendes, et que mes dettes soient payées ; réserve faite de la dot de Aude, ma femme, qui est de cent marcs [d'argent], de revenu annuel, comme il est contenu dans la charte à elle donnée et livrée. Item, je lègue cent livres à Arpin, mon fils, et aussi cent livres à Aelis, ma fille et aussi cent livres à ma fille Bourgogne, en argent comptant. Je choisis de me faire inhumer dans l'église Notre-Dame de Vouvant, devant l'autel de la chapellenie que j'ai fondée et qui est desservie par un prêtre. »
— Charles Farcinet, Les anciens sires de Lusignan, 1897, p. 30 et 31
Mariages et descendance
Clémence de Châtellerault
Clémence (av. 1204-1239) est l'unique enfant et héritière d'Hugues III (v. 1180-1203), vicomte de Châtellerault (1188-1203), et d'Eustachie de Mauléon[27],[28] (1183-ap. 1243). Elle porte le prénom de sa grand-mère paternelle, Clémence de Morthemer. Pendant sa minorité, de 1203 à 1221, trois régents (baillistres) se succèdent : Hugues de Surgères (v.1174-1212)[29]baillistre de 1203 à 1212 ; Raoul Ier d'Exoudun (v. 1169-1219), baillistre de 1212 à 1218 ; et Aimeri II de Châtellerault[30]baillistre de 1218 à 1221 et grand-oncle de Clémence,
Geoffroy II de Lusignan épouse au début de l'année en 1224 Clémence, vicomtesse de Châtellerault. Ce mariage l'élève au statut vicomtal[31]. Clémence décède avant le [32] et leur union reste sans postérité[33].
Aude
Geoffroy épouse en secondes noces Aude (av. 1230-ap. 1247) citée dans son testament daté de [22].
Postérité
Geoffroy a trois enfants qu'il cite également dans son testament[22]:
Harpin (av.1247-ap. 1247),
Alix (av.1247-ap. 1247),
Bourgogne (av.1247-ap. 1247).
L'identité de la mère de ces enfants pose question puisqu'aucun n'héritent des biens de Geoffroy II. Cela s'explique probablement par le fait que les enfants de Geoffroy II de Lusignan soient nés d'une union illégitime faisant de ces derniers des bâtards[34]. L'identité de leur mère n'est pas précisée.
Sceau, devise et armoiries
Sceau [1225-1246]
Geoffroy II de Lusignan porte les armoiries suivantes[35],[36],[37] : burelé d'argent et d'azur, au lion rampant contourné de gueules brochant sur le tout. Il porte donc les mêmes armoiries que son père Geoffroy Ier[38].
Sa devise est « QVI PLVS MORTIS CONPTEMTOR QVAM LEO FORTIS »[35],[36],[37].
Le sceau de Geoffroy II de Lusignan est décrit par Jean Besly au XVIIe siècle[35], Louis Douët d'Arcq en 1863[36] et François Eygun en 1938[37] : il se compose d'un homme « à cheval marchant à gauche, tête nue, en cotte hardie, sonnant du cor, et tenant de la main droite un chien posé sur la croupe du cheval »[36]. Le sceau de Geoffroy II est décrit par Douët d'Arcq d'après celui appendu en à une plainte des barons de France contre le clergé[39]. Ce sceau est également attribué à tort à Geoffroy Ier de Lusignan, seigneur de Jarnac, (décédé avant 1274, fils d'Hugues X de Lusignan) par Jean-Hippolyte Michon en 1844 dans l'ouvrage Statistique monumentale de la Charente[40]. En effet, le sceau de Geoffroy Ier de Jarnac se compose d'une scène équestre avec un cheval dirigé vers la droite tandis que celui de Geoffroy II est dirigé vers la gauche[41].
Sceau et contre-sceau de Geoffroy II de Lusignan
Sceau appendu en 1225.
Reproduction de la scène équestre du sceau.
Contre-sceau appendu en 1225.
Armoiries reproduites par Jean Besly au XVIIe siècle (issues du contre-sceau).
Le sceau de Geoffroy II est visible sur plusieurs actes[39] : , , 1234[42], , et .
Bien que le personnage historique n'ait jamais porté le surnom de « Grand Dent » de son vivant, il lui est attribué à compter du XVIe siècle sous l'influence du généalogiste Étienne de Lusignan qui identifia le personnage littéraire à Geoffroy II.
↑Cartulaires du Bas-Poitou (département de la Vendée) (éd. Paul Marchegay), Les Roches-Baritaud, (lire en ligne), II, p. 304-305
1234 : Geoffroy [II la Grand'dent], seigneur de Vouvant et Mervent donne aux frères de la léproserie de Fontenay un droit de chauffage dans la forêt de Mervent, à charge pour eux de célébrer son anniversaire, ainsi que ceux de son père et sa mère, de leur inscription dans le nécrologe et de leur association aux oraisons et aumônes des religieux.
↑Marie-Pierre Baudry (dir. Robert Favreau), « Les châteaux des Lusignan en Poitou, 1154-1242 », Isabelle d'Angoulême, comtesse et reine et son temps (1186-1246), Poitiers, CESCM, , p. 141-143 (lire en ligne)
↑Anaïs Lancelot, Les vicomtes de Châtellerault : une puissance discrète (XIIe – XIIIe siècles), vol. 1 (Mémoire de Master 2 sous la direction de Martin Aurell), Université de Poitiers, (lire en ligne [PDF]), p. 50 ; 88 ; 93-95
↑Anaïs Lancelot, Les vicomtes de Châtellerault : une puissance discrète (XIIe – XIIIe siècles), vol. 1 (Mémoire de Master 2 sous la direction de Martin Aurell), Université de Poitiers, (lire en ligne), p. 50 ; 88 ; 93-95
↑Marie-Pierre Baudry (dir. Robert Favreau), « Les châteaux des Lusignan en Poitou, 1154-1242 », Isabelle d'Angoulême, comtesse et reine et son temps (1186-1246), Poitiers, CESCM, , p. 143 (lire en ligne)
↑Cartulaire et chartes de l'abbaye de l'Absie (éd. Bélisaire Ledain), t. XXV, Poitiers, Henri Oudin, coll. « Archives historiques du Poitou », (lire en ligne), IX, p. 137-139
1200, 4 mai, Mervent : Geoffroy [Ier] de Lusignan, seigneur de Moncontour en présence de son épouse Eustachie [Chabot] et de son fils Geoffroy [II] atteste, à la suite d'une enquête effectuée par son fils Hugues et plusieurs de ses chevaliers et de ses serviteurs que les terres de Démouline, d'Ecoussais et du Fouilloux, appartenant à l'abbaye de l'Absie ne doivent aucune coutume au seigneur de Moncontour. En revanche, en trois autres lieux, il possède une coutume de quatre setiers qu'il abandonne à l'abbé de l'Absie.
↑ a et bLayettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 1650 : De homagio pro vicecomitatu Castri Eraudi et pro castro Voventi domino regi a Gaufrido de Lezegniaco prœstando, p. 31
1224, mai, Bourges : Geoffroy [II] de Lusignan, fera hommage lige au roi de France, Louis [VIII], de la vicomté de Châtellerault, qu'il tient de son épouse Clémence, fille du vicomte Hugues [III], quand il la conduira au roi, sauf s'il ne peut payer le rachat du fief. Si Clémence meurt sans descendant, la vicomté reviendra aux héritiers les plus proches. Nul ne pourra construire de nouvelle forteresse à Châtellerault sans l'accord du roi. Geoffroy a fait hommage des autres terres que son père tenait du roi Philippe [II Auguste]. Lorsque le roi est en Poitou, il devra lui livrer son château de Vouvant pour y mettre la garnison du roi qui le lui rendra après son départ et ce, avec l'accord de son seigneur le comte de la Marche. Il renonce aussi à tout ce à quoi sa femme avait le droit de prétendre dans le comté d'Alençon.
↑Né d'un premier mariage de son père Geoffroy Ier avec Humberge de Limoges (1160/1180-av. 1195).
↑chartularium monasterii Fontis-Ebraldi, in diœcesi Pictaviensi ; quod Rogerius de Gaignieres partim ex chartis, partim ex magno ejusdem abbatiæ chartulario describi curavit (manuscrit latin, copie pour Roger de Gaignières), Paris, BnF, coll. « manuscrit latin » (no 5480 (1)), (lire en ligne), fol. 140 :
« Ego G[alfridus] de Leziniaco omnibus presentes litteras visuris salutem in vero salutari. Per presens itaque scriptum universitati vestre innotesco quod ego, pro redemptione anime mee et uxoris mee et patris mei et matris mee et omnium parentum meorum, Deo et abbatie Fontis Ebrardi, domum de la Gunduinerem et tenementa ejusdem domus, ab omni exactione et ab omnia costumia quam in eadem domo et in tenementis ejusdem domus habebam, dimitto liberam et immunem. Et si de cetero aliqua territoria vel aliquas incidentias predicta domus acquirebat, in quibus dominus Muncantorii costumias habere deberet, eas liberas et inmunes non dimitto. Et hoc factum est cum assensu et consensu filiorum domini G[alfridi] de Leziniaco, H[ugoni] de Leziniaco primogeniti et Wuillelmi de Valentia secundo geniti. Vincentio de Bucello tunc temporis senescallo Muncantorii et A. clerico de Telis hujus donationis testes sunt predictus senescallus et predictus clericus et dominus H. Petiz et dominus Garinus Chamallars, milites, et Stephanus de Bron et P. de Viennai, servientes.
Anno ab Incarnationi Domini M CC XV. »
1215 : Geoffroy [Ier] de Lusignan donne à l'abbaye de Fontevraud la maison de la Gaudinière avec ses tenures libres de toute coutume une maison et ses tenures à l'abbaye de Fontevraud et il abandonne les coutumes que le seigneur de Moncontour pourrait avoir sur les biens acquis par cette maison. Cette donation est faite avec l'accord de ses fils, Geoffroy de Lusignan, Hugues de Lusignan et Guillaume de Valence.
↑ a et bFoedera, Conventiones, Litterae et cujuscunque generis Acta Publica inter reges Angliae et alios quosvis imperatores, reges, &c., ab. A.D. 1101 ad nostra usque tempora habita aut tractata (éd. Thomas Rymer), t. I : pars I (1066-1272), Londres, Record Commission on Historical Manuscripts, (lire en ligne), De forma per quam Galfridus de Lezyniaco & cæteri cum illo capti liberantur à carcere, p. 197
« Deliberavit Rex Emericum de Lezyniaco fraterm ipsius Galfridi »
1230, juin : Le roi d'Angleterre, Henri [III], passe un accord avec Geoffroy [II] de Lusignan, pour sa libération de prison et celle de ses chevaliers. Il rend au roi ses châteaux de Vouvant et de Mervent qui les tiendra pendant qu'il fera la guerre au roi de France. Il lui fait hommage et ses hommes, à l'exception de ceux qui viennent de son épouse, donnent au roi des garanties que si Geoffroy trahit son hommage, ils se retourneront contre lui. Si la paix est faite entre le roi d'Angleterre et le roi de France ou qu'une trêve de deux ou trois ans est signée, le roi rendra à Geoffroy ses châteaux et à l'issue de la trêve, ils lui seront restitués. Le roi libère également Aimery, frère de Geoffroy et vassal d'Aimery [VIII] de Thouars, son chevalier, Hervé de Velluire, et les autres chevaliers de Geoffroy faits prisonniers avec lui sous les mêmes conditions. Ils doivent en garantie faire des serments et donner au roi des chartes.
↑Charles Farcinet, Les anciens sires de Lusignan, Geoffroy la Grand'Dent et les comtes de La Marche : recherches historiques sur le moyen âge en Poitou, impr. Lemercier et Alliot, (lire en ligne).
↑José Enrique Ruiz Doménec, « Système de parenté et théorie de l’alliance dans la société catalane (environ 1000-environ 1240) », Revue Historique, no 262, , p. 305-326 (lire en ligne [PDF])
José Enrique Ruiz Doménec propose de substituer à la notion généalogique de branche cadette le concept de « sous-lignage » : issu d'une souche principale qui en encadre les membres, il est toujours prêt à combattre à son service.
↑Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 10 (« Le sous-lignage de Vouvant »), p. 169
↑Calendar of the Patent Rolls of the reign of Henry III preserved in the Public Record Office (éd. Henry Maxwell Lyte), t. II : 1225-1232, Londres, (lire en ligne), p. 409-410
Libération de Geoffroy II de Lusignan, d'Hervé de Velluire, d'Aimery de Lusignan et de tous les autres chevaliers de Geoffroy.
↑(la) Lucien Auvray, Les registres de Grégoire IX : années I à VIII (1227-1235), t. I, Paris, A. Fontemoing, , 1286 p. (lire en ligne), p. 515-516
↑Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne), p. 938
↑Société des archives historiques du Poitou, Archives historiques du Poitou, t. IV, Poitiers, Impr. de H. Oudin, , 496 p. (lire en ligne), p. 173-174 et 186
↑ ab et cCharles Farcinet, « Les anciens sires de Lusignan, Geoffroy la Grand'dent et les comtes de la Marche », Recherches historiques sur le Moyen Âge en Poitou, Niort, Fontenay-le-Comte, , p. 30-31 (lire en ligne)
1247, janvier : Geoffroy [II] de Lusignan, seigneur de Vouvant, Mervent, Soubise et Moncontour fait son testament. Il reconnaît comme successeur le mari de sa nièce, Hugues [II] Larchevêque, seigneur de Parthenay, qui donne son accord pour que les revenus de ses terres pendant deux ans servent à payer ses dettes et ses aumônes. Son épouse, Aude, conserve son douaire de 100 marcs annuels. Il lègue une somme de 100 livres à chacun de ses enfants, Harpin, Alix et Bourgogne, qui sont probablement des bâtards. Il demande à être enterré dans l'église Notre-Dame de Vouvant devant l'autel de la chapellenie et y a institué une chapellenie desservie par un prêtre.
↑Benjamin Fillon, Recherches historiques et archéologiques sur Fontenay, t. I, Fontenay, Nairière-Fontaine, , 550 p. (lire en ligne), p. 32 et 33
↑Sylviane Van de Moortele, « L'église Notre-Dame de Vouvant », dans Société Française d'Archéologie, Congrès archéologique de France, 151e session, 1993, Vendée, Paris, Société Française d'Archéologie et Musée des Monuments Français, , 288 p., p. 113 à 126
↑ a et bRené Vallette, Octave de Rochebrune, René Vallette, Joseph Bertheléet al., Paysages et monuments du Poitou, t. X, Paris, May et Motteroz, (lire en ligne), p. 9-10
↑Cécile Treffort, Jean Michaud, Robert Favreau et Vincent Debiais, Corpus des inscriptions de la France médiévale. Côtes-d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan (région Bretagne), Loire-Atlantique et Vendée (région Pays de la Loire), vol. 23, Paris, CNRS Editions, , 164 p. (lire en ligne), p. 135 à 137
↑Anaïs Lancelot, Les vicomtes de Châtellerault : une puissance discrète (XIIe – XIIIe siècles), vol. 1 (Mémoire de Master 2 sous la direction de Martin Aurell), Université de Poitiers, (lire en ligne), p. 74
↑Documents concernant le prieuré de Saint-Denis en Vaux, t. VII, Poitiers, Henri Oudin, coll. « Archives historiques du Poitou », (lire en ligne), VIII : Quod nobilis mulier Clemencia, vicecomitissa, quitavit quicquid habebat in pioratu de Vallibus, p. 355-356
1239, 13 mai : Geoffroy [II] de Lusignan, seigneur de Vouvant et de Mervent confirme la donation que son épouse défunte, Clémence, vicomtesse de Châtellerault, avait fait à l'abbaye de Saint-Denis de tous les droits, services et coutumes qu'elle et ses ancêtres avaient possédé dans le prieuré de Vaux et ses dépendances, et déclare être prêt à en attester.
↑« Comptes et enquêtes d'Alphonse, comte de Poitou : 1253-1269 », dans Archives historiques du Poitou (éd. Abel Bardonnet), t. VIII, Poitiers, Henri Oudin, coll. « Archives historiques du Poitou », (lire en ligne), p. 58
↑Alfred Hérault, Histoire de Châtellerault, t. I, Châtellerault, Imprimerie A. Videau, , 424 p. (lire en ligne), p. 409-411
↑ ab et cRecueil de documents historiques, pour la plupart relatifs au Poitou et aux provinces voisines, réunis et copiés par Jean Besly (XIIe – XVIIe siècle), t. II (Copie du XVIIe siècle), Paris, BnF, coll. « Dupuy 805 », 1601-1700 (lire en ligne)
↑ abc et dLouis Douët d'Arcq, Collection de sceaux, t. I, Paris, Henri Plon, , 696 p. (lire en ligne), p. 644
↑ ab et cFrançois Eygun, Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux, Protat frères, (OCLC815994323, lire en ligne), p. 222 et planche XV
↑Jean Marie de La Mure, Histoire des ducs de Bourbon et des comtes de Forez, t. I, Paris, Potier, , 526 p. (lire en ligne), p. 500 à 502
↑ a et bAlexandre Teulet, Layettes du trésor des chartes : de l'année 1224 à l'année 1246, t. II, Paris, H. Plon, , 741 p. (lire en ligne), p. 31, 62, 473-474, 508 et 623-624
↑Jean-Hippolyte Michon, Statistique monumentale de la Charente, (lire en ligne)
↑Paul Marchegay, Cartulaires du Bas Poitou (Département de la Vendée), , 380 p. (lire en ligne), p. 304-307
↑Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 2636 bis : Lusignan (Geoffroi de), Saintonge (1225) / Revers, p. 644
↑Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux (éd. François Eygun), Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, , no 437, pl. XV, p. 222
↑Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 3 : Annexes 3 à 6 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 4 : Catalogue des sceaux de la famille de Lusignan, chap. V (« Seigneurs de Vouvant / Geoffroy II de Lusignan, Sceau [1225-1246] »), p. 311-313
↑Michelle Szkilnik, « Maillezais, un lieu de mémoire dans les romans français de Mélusine », dans Mathias Tranchant et Cécile Treffort, éd., L'Abbaye de Maillezais : Des moines du marais aux soldats huguenots, Presses universitaires de Rennes, (ISBN9782753523050, lire en ligne), p. 29–47 [lire en ligne]
Sources et bibliographie
Sources sigillographiques
Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux, éd. François Eygun, Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, 1938, no 437, p. 222 et pl. XV.
Marie-Cécile Pineau, « Le droit d'avouerie : entre malédiction et bénédiction, l'exemple de Geoffroy la Grand' Dent et l'abbaye de Maillezais », conférence prononcée le , dans le cadre de la 4e journée « Jeunes chercheurs » de l'Institut catholique d'études supérieures [visionner sur Youtube]
Georges Pon, « La dévastation de l'abbaye de Maillezais (v. 1225-1232) par Geoffroy II de Lusignan, dit Geoffroy à la Grand'Dent », Bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers, 5e série, vol. 12, , p. 223-311 (lire en ligne).
Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell, Université de Nantes, 4 vol., 2 797 p., . [lire en ligne]