Gaston Sarlat

Gaston Sarlat
Illustration.
Fonctions
Député français

(8 ans et 14 jours)
Élection 2 octobre 1881
Réélection 25 octobre 1885
Circonscription Guadeloupe
Législature IIIe et IVe (Troisième République)
Groupe politique Union républicaine
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Émile Réaux
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Pointe-à-Pitre
Date de décès (à 95 ans)
Lieu de décès Marseille

Gaston Sarlat, né le à Pointe-à-Pitre et mort le à Marseille, est un homme politique français.

Biographie

Né à Pointe-à-Pitre le , Gaston-Antonin-Alexandre Sarlat est le fils de Rosélie Baptiste et de Pierre Sarlat (18..-1872)[1]. Après avoir commencé ses études au lycée de Nantes, il fait son droit à Paris[2], où il est reçu avocat. Il a été membre de la conférence Molé[3].

De retour en Guadeloupe en 1878, il y fonde un journal républicain, Le Progrès de la Guadeloupe. L'année suivante, il est élu conseiller général du canton de Port-Louis[2].

Lors des élections législatives de 1881, il est élu député de la 2e circonscription de la Guadeloupe, par 2 522 voix (76,5% des votants), contre 551 à Émile Réaux et 203 à Gerville-Réache. À la Chambre des députés, il appartient au groupe de la Gauche radicale[4], au groupe colonial[5] et à celui de l'Union républicaine[6]. Réélu en 1885, il vote constamment avec la majorité[3].

Le , il épouse Eva Florens (1869-), fille d'Orville Florens, châtelain de Chalmaison. Ses témoins sont le sénateur Pierre Isaac et le député Eugène Spuller[1].

Nettement distancé au premier tour des législatives de 1889, il se désiste au profit du docteur Isaac, frère de Pierre Isaac et directeur du Progrès[7], qui est cependant battu au second tour par Réaux. Retiré de la politique, Gaston Sarlat obtient un poste de trésorier-payeur général[3].

Il était le dernier des anciens députés ayant siégé sous la présidence de Léon Gambetta[6].

Notes et références

  1. a et b Archives de Seine-et-Marne, état civil de Chalmaison, registre de 1887, acte no 4 (vue 117 sur 233).
  2. a et b Le Panthéon de l'industrie, 9 mai 1886, p. 129-130.
  3. a b et c Notice biographique de la base Sycomore (consultée le 26 mai 2018).
  4. Le Temps, 12 janvier 1882, p. 4.
  5. L'Intransigeant, 3 août 1882, p. 1.
  6. a et b Le Petit Parisien, 31 décembre 1932, p. 1-2.
  7. Journal des débats, 8 septembre 1889, p. 2.

Liens externes