Gaston Sarlat
Gaston Sarlat, né le à Pointe-à-Pitre et mort le à Marseille, est un homme politique français. BiographieNé à Pointe-à-Pitre le , Gaston-Antonin-Alexandre Sarlat est le fils de Rosélie Baptiste et de Pierre Sarlat (18..-1872)[1]. Après avoir commencé ses études au lycée de Nantes, il fait son droit à Paris[2], où il est reçu avocat. Il a été membre de la conférence Molé[3]. De retour en Guadeloupe en 1878, il y fonde un journal républicain, Le Progrès de la Guadeloupe. L'année suivante, il est élu conseiller général du canton de Port-Louis[2]. Lors des élections législatives de 1881, il est élu député de la 2e circonscription de la Guadeloupe, par 2 522 voix (76,5% des votants), contre 551 à Émile Réaux et 203 à Gerville-Réache. À la Chambre des députés, il appartient au groupe de la Gauche radicale[4], au groupe colonial[5] et à celui de l'Union républicaine[6]. Réélu en 1885, il vote constamment avec la majorité[3]. Le , il épouse Eva Florens (1869-), fille d'Orville Florens, châtelain de Chalmaison. Ses témoins sont le sénateur Pierre Isaac et le député Eugène Spuller[1]. Nettement distancé au premier tour des législatives de 1889, il se désiste au profit du docteur Isaac, frère de Pierre Isaac et directeur du Progrès[7], qui est cependant battu au second tour par Réaux. Retiré de la politique, Gaston Sarlat obtient un poste de trésorier-payeur général[3]. Il était le dernier des anciens députés ayant siégé sous la présidence de Léon Gambetta[6]. Notes et références
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