GanerbenburgLe terme allemand médiéval "Ganerbenburg" fait référence à un type particulier de château partagé entre plusieurs héritiers ou copropriétaires, qui est en français appelé "château divisé"[1] ou encore "co-seigneurie châtelaine"[2]. Des exemples à travers l'Europe sont le Château du Haut-Koenigsbourg (Bas-Rhin), le Château d'Eltz (Eifel), le Château de Larochette (Luxembourg) et les Tours de Merle (Limousin). ÉtymologieLe mot "Ganerbenburg" se décompose en trois parties :
L'on trouve également des exemples de fiefs partagés[4], il est alors question de coseigneurs ("Mitherrschaft" en allemand, au lieu de "Ganerbe"). A noter que pour des territoires plus étendus partagés entre Etats, le terme plus moderne de condominium est utilisé. SignificationUne Ganerbenburg était donc littéralement un "château des cohéritiers". Ce terme désignait une forteresse ou un château possédé et administré conjointement par plusieurs familles ou branches d'une même famille, généralement à la suite d'un héritage partagé. Cette forme de propriété partagée était courante dans les régions germanophones du Saint-Empire romain germanique au Moyen Âge, notamment entre les XIIe et XVe siècles. Elle permettait de maintenir l'unité et la puissance d'un domaine seigneurial tout en respectant les droits de tous les héritiers. CaractéristiquesLes Ganerbenburgen présentaient souvent des particularités architecturales et administratives :
Ce système de copropriété pouvait parfois mener à des conflits entre les différentes familles partageant le château, mais il permettait aussi de mutualiser les ressources pour maintenir et défendre des forteresses importantes[5][source insuffisante]. Bibliographie
Notes
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