Gabriel NigondGabriel Nigond Caricature de Gabriel Nigond par Charles Gir (1914)
Gabriel Nigond, né le à Châteauroux et mort le à Saint-Maurice dans le département de la Seine, est un écrivain français. BiographieFils d'un ingénieur des Ponts et Chaussées, il fait ses études au lycée de Châteauroux, puis au lycée Charlemagne à Paris. Mais il préfère taquiner la muse, et il n’a que 17 ans lorsque paraît son premier recueil de poésies. Il fréquente les cercles littéraires de Montparnasse et du Quartier Latin et rencontre Marcel Schwob, avec lequel il nouera une solide amitié. À Châteauroux, il se produit au cabaret « Le Pierrot noir » et fait une tournée régionaliste avec Hugues Lapaire. Ses poèmes et monologues patoisants lui valent dès le début du siècle une juste réputation. Il est découvert par Séverine en , lors des journées George Sand qui se déroulent à La Châtre et à Nohant. La journaliste l’introduit au sein de la maison d’édition parisienne Stock. En 1905, il reçoit le prix Archon-Despérouses[1]. À Paris, il se fait des relations et trouve un allié en la personne d’André Antoine. Celui-ci accepte de monter ses pièces qui obtiennent de beaux succès d’estime et Nigond se taille une réputation d’auteur dramatique de qualité. Il se lie également avec le peintre Fernand Maillaud qui illustrera plusieurs de ses œuvres. Il a écrit 22 pièces de théâtre, dont 19 seront jouées à Paris. Il a aussi à son actif de nombreux romans. À la fin de sa vie, il s’installe près de Toulon, mais est atteint par une maladie qui s’aggrave durant l’été 1936. De retour à Paris, il s’éteint le à Saint-Maurice (département de la Seine). Après sa mort, les amis du poète souhaitèrent lui rendre hommage en érigeant son buste monumental en bronze au Jardin public de Châteauroux : le sculpteur Ernest Nivet, qui avait exécuté de son vivant en 1933 une tête en plâtre du poète en fut chargé, L'inauguration eut lieu le . Par la suite ce bronze fut fondu durant la seconde guerre mondiale en application de la mobilisation des métaux non ferreux et il n'a jamais été remplacé[2]. Toutefois, un peu plus tard, le , un médaillon en bronze du même sculpteur à l'effigie de Gabriel Nigond fut apposé sur le mur nord de l'église de Verneuil-sur-Igneraie au dessus de ceux de Fernand Maillaud et de l'abbé Emile Jacob. Il est le demi-frère du peintre Paul Rue. ŒuvresContes en patois
Poèmes français
Romans et nouvelles
Théâtre
Notes et références
Bibliographie
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