Le siège épiscopal de Nîmes est occupé, à partir du milieu du Xe siècle, par les Anduze, fidèles des comtes raimondins, en alternance avec les ancêtres des Trencavel[8]. Bernard d'Anduze était évêque entre 947 et 986[9].
Comme son prédécesseur, Géraud donne tous ses soins au rétablissement de l'ordre monastique. Psalmodi, grâce aux vertus de ses religieux et à la pieuse munificence des séculiers, reprend déjà son ancien lustre. L'abbé Warnier étend sa juridiction sur une abbaye de Saint-Geniez.
↑ abcd et eLina Malbos, « Étude sur la famille féodale d'Anduze et Sauve du milieu du Xe siècle au milieu du XIIIe siècle », Mémoires de l'Académie de Nîmes, vol. LX, , p. 202-229 (lire en ligne).
↑« Catalogue analytique des évêques de Nîmes », Bulletin du Comité de l'art chrétien du Diocèse de Nîmes, no 6, , p. 317-318 (lire en ligne, consulté en ).
↑Laurent Schneider, « Cité, castrum et « pays » : espace et territoires en Gaule méditerranéenne durant le haut Moyen Âge. L’exemple de la cité de Nîmes et du pagus de Maguelone (Ve – XIe siècle) », dans Pierre Toubert, Castrum 8, Le château et la ville - Espaces et réseaux (VIe – XIIIe siècle (Actes du colloque Castrum 8), vol. 108, Madrid, Casa de Velázquez/École française de Rome, coll. « de l’École française de Rome », (lire en ligne), chap. 105/8, p. 29-70.
GC, Gallia Christiana : province de Narbonne (évêchés de Béziers, Agde, Carcassonne, Nîmes, Alais, Montpellier, Lodève, Uzès, Saint-Pons, Alet), t. 6, Paris, (lire en ligne), col. 435-436.