Géraud Michel de Pierredon
Géraud Michel de Pierredon[1], bailli de l'ordre souverain de Malte et comte romain Michel de Pierredon (1882)[2],[3],[4] (né le à Magné et mort le à Poitiers[5]) est un diplomate français et un haut représentant de l'ordre souverain de Malte. Origines familiales et étudesFils du bailli comte Thierry Michel de Pierredon, ministre plénipotentiaire de l'ordre souverain de Malte, et de la princesse Mabel Constance de Polignac. Son arrière-grand-père paternel, Michel Pacha, fit une carrière remarquable au service de l'Empire ottoman tout en amassant une fortune considérable. Son trisaïeul maternel, le prince Jules de Polignac, était ministre des Affaires étrangères sous Charles X. Géraud Michel de Pierredon suit des études à l'Institut d'optique à Paris puis s'oriente vers une carrière d'exploitant agricole de 1944 à 1948. En 1949, il décide de se consacrer entièrement à l'ordre souverain de Malte. Un engagement plénier dans l'ordre souverain de MalteAu niveau internationalDe 1949 à 1955, Géraud Michel de Pierredon est secrétaire de légation. Son dévouement l'amène à être élu au Souverain Conseil, c'est-à-dire au gouvernement de l'ordre souverain de Malte en 1970 puis à assumer de 1978 à 1989 la charge d'Hospitalier (l'équivalent du ministre de la Santé). En 1989, il est élevé à la dignité d’ambassadeur de l’ordre. Au niveau nationalParallèlement à ses fonctions au sein du gouvernement de l'ordre souverain de Malte, Géraud Michel de Pierredon est fortement engagé auprès des instances nationales de l'ordre souverain de Malte en France. Dès 1957, il accède au Conseil de l’Association française des membres de l’Ordre (créée en 1891) où il occupe successivement les charges de secrétaire général (1957-1973) puis de vice-président (1990-). Délégué départemental de 1973 à 1982, il devient le représentant officiel de l’Ordre auprès de la République française, à la suite de la signature en 1983 d'un accord avec le ministre des Affaires étrangères Claude Cheysson. Il assuma cette charge jusqu’en 2001. Géraud de Pierredon a exercé de nombreuses charges et responsabilités dans le domaine caritatif et de la santé. Il convient de citer, par exemple :
De 1989 à 1999, il est président du Comité national français de liaison pour la réadaptation des handicapés (CNFLRH). Enfin, Géraud Michel de Pierredon a affirmé tout au long de sa vie un goût marqué pour l'histoire, notamment pour celle de l'ordre souverain de Malte, poursuivant en cela les travaux de référence produits par son père. Il a notamment été le président-fondateur de la Société de l'histoire et du patrimoine de l'ordre de Malte et le vice-président fondateur (1970-1997) puis président (à partir de 1997) de la Société des Amis du Musée de la Légion d'honneur et des ordres de chevalerie. À l'annonce de son décès, l'ordre souverain de Malte écrivit : « Pour le Bailli de Pierredon, les grandes valeurs de la foi, l'espérance, la charité, l'engagement et le service étaient des repères naturels, qu'il a solidement illustrés dans sa vie de famille comme dans les activités et responsabilités qu’il a assumées [...] »[6]. Distinctions et décorations
DescendanceGéraud Michel de Pierredon ( - ). Épouse Adeline du Val d'Espremesnil, dont 3 enfants :
Bibliographie
Liens externes
Références
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