FAANG : lorsqu'il s'agit de regrouper les géants américains qui agissent comme une plateforme de contenu média, on préfère l'acronyme FAANG, pour Facebook, Amazon, Apple, Netflix et Google[réf. nécessaire].
NATU : l'acronyme NATU (pour Netflix, Airbnb, Tesla et Uber) permet de regrouper les géants américains qui ont cassé un modèle économique préexistant sur un segment de marché.
400 millions de messages quotidiens pour Twitter[9] ;
plus de 18 milliards de requêtes par mois aux États-Unis pour Google[10] ;
92 millions de visites par jour pour Pornhub[11] ou 33 milliards par an.
Capacités de stockage
Le gigantisme s'établit aussi par la capacité de stockage de ces acteurs. Pour exemple, Google stocke un volume considérable de vidéos sur YouTube, de livres numérisés dans Google Play ou de courriels avec Gmail. Facebook héberge quant à lui plus de 71 milliards de photos[12].
Innovations
De par leur envergure, les « géants du Web » ont réinventé les applications de l'informatique en réseau ouvertes vers le grand public:
Amazon, Facebook et LinkedIn ont créé de nouvelles bases de données nommées NoSQL car elles remettent en cause les principes de Structured Query Language :
Les Géants du Web américains sont accusés par certains États européens de ne pas contribuer suffisamment à leur budget sous forme d'impôt sur les sociétés alors qu'une partie importante de leur activité est réalisée sur leur territoire. C'est pour cela que Bruno Le Maire, ministre de l'économie français, a décidé de créer en 2019 la taxe GAFA qui frappera directement les sources de revenu des grandes sociétés du numérique ayant des activités en France[16],[17].
De même, les pouvoirs publics souhaitent que les opérateurs télécoms, sur les marchés où ils sont présents, contribuent davantage aux financements des infrastructures de télécommunication dans le cadre du Fair Share en discussion dans l'Union Européenne, arguant de la part massive du trafic Internet qu'ils génèrent qui est acheminé sur ces infrastructures.
Droits humains
En 2019, après une enquête de la BBC, les Géants du Web sont accusés de faciliter, via leurs applications notamment Instagram, les marchés illégaux d’esclaves, notamment au Koweït, où les domestiques venues d’Afrique sont nombreuses[18],[19].