La petite partie de la frontière albano-grecque qui est proche du littoral est assez facile à défendre pour la Grèce grâce aux forces aéronavales grecques basées à Corfou qui peuvent couvrir les parties de basse altitude. Le reste de la frontière est assez montagneux avec des sommets de 2 000 m d’altitude et un terrain si accidenté, que même les véhicules tout-terrain ont beaucoup de mal à passer. Les routes carrossables y sont très rares. Cela explique que déjà en 1940, lors de leurs tentatives d’invasion du pays, les troupes italiennes, mieux équipées et plus nombreuses à l’époque que leurs homologues grecques, n'avaient pu la franchir[1].
Passages
Points de passages routiers
En raison du caractère montagneux et de l'histoire récente de l'Albanie, il existe peu de points de passages routiers traversant la frontière.
Les principaux points de passage terrestres entre la Grèce et l'Albanie sont :
Kakavia (Grèce) est le principal point de passage [1]
De Rapper Gilles, Sintès Pierre, «Composer avec le risque : la frontière sud de l’Albanie entre politique des États et solidarités locales », Revue d'études comparatives Est-Ouest, n° 4 vol. 37, 2006, p. 243-271.
Georges Prévélakis, Géopolitique de la Grèce., Complexe, Paris, 2006. (ISBN2804800733)