La frontière entre le Liechtenstein et la Suisse est la frontière séparant deux États alpins enclavés au cœur de l'Union européenne. La délimitation entre les deux pays est ancienne, puisqu'elle remonte à 1719, date à laquelle les comtés de Vaduz et de Schellenberg furent réunis[1]. La frontière devint internationale en 1806 quand la principauté devint un État souverain.
Description
Cette ligne de démarcation s’étend entre toute la partie occidentale du Liechtenstein et le canton de Saint-Gall. Elle débute à l’est, à la jonction avec la frontière entre l'Autriche et le Liechtenstein, dans le massif montagneux du Rätikon, puis prend une direction Est-Ouest, passant par le point culminant du Liechtenstein, le Grauspitz, pour ensuite rejoindre la vallée du Rhin, suivant le cours de ce fleuve qui coule dans une direction Sud-Nord jusqu’à l’autre tripoint Autriche–Liechtenstein-Suisse.
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Incidents de l'armée suisse
Le [4], cinq obus d'artillerie suisses ont accidentellement touché Malbun qui est la seule station de ski du Liechtenstein. Les seuls dommages enregistrés étaient quelques chaises appartenant à un restaurant en plein air[5].
Le , juste avant minuit, 75 membres de la milice suisse et plusieurs chevaux de bât ont pris par erreur un mauvais virage et se sont retrouvés à 500 mètres au Liechtenstein dans le district d'Iradug , à Balzers. Les Liechtensteinois leur auraient offert des boissons[5].
Le , lors d'un exercice d'artillerie de l'Armée suisse, des obus éclairants provoquèrent accidentellement un incendie dans une forêt à proximité de la forteresse de Saint-Luzisteig(de). Un foehn violent attisa les flammes qui atteignirent rapidement une forêt sur le territoire des Grisons en Suisse appartenant à la commune liechtensteinoise de Balzers[6]. L'incendie, maîtrisé le lendemain, brûla environ 120 hectares de forêt en Suisse et la Confédération dédommagea Balzers comme n'importe quel propriétaire.
Le , à la suite d'ordres écrits, les recrues de l'armée suisse traversèrent sans le savoir la frontière et se rendirent à Triesenberg pour y installer un poste d'observation. Les commandants suisses avaient négligé le fait que Triesenberg n'était pas sur le territoire suisse. La Suisse a présenté ses excuses au Liechtenstein pour l'incident[7].
En , alors qu'il effectuait une marche de nuit par mauvais temps à proximité de Fläsch dans les Grisons, un groupe de 170 recrues de l'Armée suisse pénétra dans le territoire du Liechtenstein[8]. La troupe n'ayant pas été remarquée, c'est la Confédération qui en informa la Principauté. L'incident n'eut pas de conséquence diplomatique. Un Liechtensteinois en dira « Ce n'est pas comme s'ils nous avaient envahi avec des hélicoptères d'attaques. Il n'y a pas de problèmes ces choses arrivent »[9],[10].