Front national libanais de la résistance

Front national libanais de la résistance
Jammoul
Image illustrative de l’article Front national libanais de la résistance

Idéologie Diverses
Factions :
Nationalisme libanais
Nationalisme arabe
Nationalisme syrien
Nationalisme de gauche
Nationalisme chrétien
Droite chrétienne
Baasisme
Socialisme arabe
Panarabisme
Laïcisme
Antisionisme
Anti-impérialisme
Marxisme-léninisme
Positionnement politique Syncrétisme idéologique
Factions :
Gauche/Extrême gauche à Droite/Extrême droite
Objectifs Formation d'une coalition contre les forces d'invasion israéliennes, les Forces libanaises et leurs alliés.
Statut Inactif
Fondation
Date de formation 1982
Pays d'origine Drapeau du Liban Liban
Dissolution
Date de dissolution 1999
Causes Fin de la guerre au Sud-Liban.
Actions
Zone d'opération Drapeau du Liban Liban
Période d'activité 1982-1999
Organisation
Chefs principaux Mohammed Salim
Inaam Raad
Hussein Hamdan
Assem Qanso
Sleiman Frangié
Ali Eid
Georges Hawi
Elias Atallah
Mohsen Ibrahim
Walid Joumblatt
Membres Environ 69 000 combattants
Composée de Parti social nationaliste syrien
Parti Baas socialiste arabe – Région du Liban
Brigade Marada
Parti d’action socialiste arabe – Liban
Parti démocratique arabe
Parti communiste libanais
Parti socialiste progressiste
Fractions armées révolutionnaires libanaises
Organisation nassériste populaire
Organisation de l'action communiste au Liban
Sanctuaire Beyrouth
Groupe relié Armée secrète arménienne de libération de l'Arménie
Parti des travailleurs du Kurdistan
Hezbollah
Al-Mourabitoun
Régiments de la résistance libanaise
Soutenu par Drapeau de la Syrie Forces armées syriennes
Drapeau de la Palestine Front du rejet
Forces libanaises – Commandement Exécutif
Guerre du Liban
Conflits inter-chrétiens au Liban

Le Front de la résistance nationale libanaise – LNRF (en arabe : جبهة المقاومة الوطنية اللبنانية) ou Front national de la résistance libanaise (FNRL) en français, mais plus connu sous son acronyme arabe, ' Jammoul ' (جمول), était une alliance de groupes combattants clandestins actifs au Liban dans les années 1980. Il remplace le Mouvement national libanais, qui a cessé d'exister après l'invasion israélienne du Liban en 1982.

Comme son prédécesseur, le Mouvement national libanais, le Front national libanais de la résistance était un front de partis et d'organisations panarabistes, nationalistes pan-syriennes, laïques. Toutefois, la particularité de ce Front national libanais de la résistance était ses liens avec des milices chrétiennes de droite dissidentes des Forces libanaises. La différence est également que le Front a intégré une milice chrétienne de droite au sein de son alliance malgré ses racines de gauche.

Origines

L'organisation a été fondée le 16 septembre 1982, le jour où l'armée israélienne est entrée dans l'Ouest de Beyrouth[1]. Le secrétaire général du comité central du Parti communiste libanais (LCP) George Hawi, le secrétaire général de l'Organisation d'action communisteLiban (OCAL) Muhsin Ibrahim, le secrétaire général du Parti d'action socialiste arabeLiban (ASAP-L) Hussein Hamdan, le Parti socialiste arabe Baas - Région du Liban et le Parti nationaliste social syrien au Liban (PSNS) ont publié ce jour-là un communiqué conjoint appelant le peuple libanais à se lever et à s'unir en un « Front de résistance nationale libanaise » contre l'occupation israélienne.

Le Parti démocratique arabe pro-syrien (ADP) et les Fractions armées révolutionnaires libanaises (LARF) se sont rapidement ralliés à la LNRF, qui a obtenu le plein soutien des factions de gauche et marxistes de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) basées au Liban, principalement du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et le Front démocratique pour la libération de la Palestine (DFLP).

Structure et organisation

La LNRF n'avait pas la force d'autres groupes plus importants au Liban. C'était une force très efficace, estimée à environ 200 à 500 combattants placés sous le commandement général d'Elias Atallah. Un QG opérationnel conjoint a été établi dans le village de Kfar Rumman dans la région de Jabal Amel au sud du Liban, Hawi et Ibrahim se réunissant quotidiennement en secret pour coordonner les activités des cellules souterraines du Front à l'ouest de Beyrouth, Sidon, Tyr et Nabatieh au sud du Liban.

Activités : 1982–1985

Le groupe a mené 128 attaques de guérilla contre l'armée israélienne et des cibles liées à Israël à Beyrouth, au Mont-Liban et dans le Sud en juin, juillet et août 1983. À ce stade, il était connu sous le nom de Front de salut national libanais et était soutenu par la Syrie.

Déclin et disparition : 1986-1999

Un nombre considérable de combattants de la LNRF ont été tués au combat alors qu'ils combattaient les troupes israéliennes et de l'Armée du Liban sud (ALS), tandis que des militants tels qu'Anwar Yassin et Souha Bechara ont été faits prisonniers et détenus au centre de détention de Khiam. Plusieurs autres ont été tués dans des assassinats contre des militants de gauche à Beyrouth et dans le Sud du Liban à la fin des années 1980.

La dernière opération a eu lieu en 1999.

Notes

  1. Diab, « Jammoul at 30: Recalling the Birth of Resistance » [archive du ], Liban, Al-Akhbar, (consulté le )

Articles connexes

Références

  • Denise Ammoun, Histoire du Liban contemporain : tome 2 1943-1990, Fayard, Paris 2005. (en français) – [1]
  • Edgar O'Ballance, Guerre civile au Liban, 1975-1992, Palgrave Macmillan, 1998. (ISBN 978-0-333-72975-5)
  • Jean Sarkis, Histoire de la guerre du Liban, Presses universitaires de France – PUF, Paris 1993. (ISBN 978-2-13-045801-2) (en français )
  • Rex Brynen, Sanctuaire et survie : l'OLP au Liban, Boulder : Westview Press, Oxford 1990. – [2]
  • Robert Fisk, Pity the Nation: Lebanon at War, Londres: Oxford University Press, (3e éd. 2001). (ISBN 0-19-280130-9)