Friedrich Hossbach
Friedrich Wilhelm Ludwig Hoßbach, né le à Unna, arrondissement d'Hamm (de) et mort le à Göttingen, est un General der Infanterie allemand au sein de la Heer dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a été décoré de la croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne[N 1]. BiographiePremière Guerre mondialeFils d’un professeur de gymnastique, Hoßbach entre à l’école des cadets le et devient cornette, ou aspirant, au 82e régiment d'infanterie (de) de l’armée prussienne, stationné à Göttingen. Il y devient lieutenant, le . Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il est sur le champ de bataille, puis nommé aide-de-camp au 3e bataillon de son régiment, en . Il est ensuite versé au 419e régiment d’infanterie, le . Il est officier d’ordonnance du au à l’état-major du 18e corps d'armée (de), où il devient lieutenant, le . Le lieutenant Hoßbach sert surtout sur le front de l’Est. Il obtient la croix de fer de 1re et de 2e classe, la croix hanséatique de Hambourg, la croix du Mérite militaire, et l’insigne des blessés en noir en 1918. C’est un jeune officier courageux. Entre-deux-guerresLe lieutenant Hoßbach s’engage après la guerre dans les corps francs et combat les communistes en Thuringe en 1919. Il reste ensuite dans l’armée, la Reichswehr de l’après-Guillaume II, et travaille en 1927 au ministère de la Guerre. En , il est Major (équivalent à commandant), d’ à , aide de camp du chancelier d’Allemagne, Adolf Hitler. Il est élevé au grade de colonel en . En , il est commandant du 82e régiment d’infanterie, son régiment d’origine. C’est à cette époque qu’est utilisée une note du lieutenant-colonel Hoßbach, dite protocole Hossbach, d’après le compte-rendu d’une réunion du à la chancellerie à Berlin, au cours de laquelle Hitler avait débattu de la question de l’« espace vital allemand ». Ceci eut pour conséquence, faisant suite à l’affaire Blomberg-Fritsch, d’écarter Konstantin von Neurath des Affaires étrangères, et de remanier le ministère de la Guerre en appelant le général Keitel, en tant que chef du haut commandement des forces armées (en allemand : Oberkommando der Wehrmacht). Cette note sera utilisée comme pièce d’accusation au procès de Nuremberg. Le jeune officier avait auparavant prévenu Fritsch des accusations portées contre lui qui avait en retour certifié de son innocence. Hoßbach est démis de ses fonctions deux jours plus tard par Hitler. Seconde Guerre mondialeLe , Hossbach est affecté à l’état-major du XXXe corps d’armée et, après le déclenchement de la guerre, il est affecté à la IIe armée, ce à partir du . Le , il commande un régiment d’infanterie et participe à la campagne de France. Il reçoit la croix de fer de 2e et de 1re classe, puis la croix de chevalier de la croix de fer en . Il est sur le front soviétique à partir du . Il combat en Biélorussie et à Smolensk et commande ses troupes en direction de Moscou. Hoßbach est cependant versé dans la Führerreserve le , ce qui l’écarte des postes en vue, mais il est tout de même nommé Generalmajor quelques jours plus tard. C’est le qu’il reprend du service actif à la 31e division d’infanterie qui combat au front de l’Est dans la région d’Oriol et qu’il est nommé Generalleutnant. Le , il est affecté au LVI. Panzerkorps et quelques jours plus tard il en assure le commandement. En il reçoit la croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne. Le il est élevé au grade de General der Infanterie. Il commande la 4e armée à partir du et il est chargé personnellement par Hitler de la menée de la guerre en province de Prusse-Orientale. Les bombardements anglais détruisent Königsberg fin et les Soviétiques atteignent la province, le . La 4e armée est prise dans le terrible encerclement d’Heiligenbeil, et Hoßbach est en désaccord avec les ordres du haut-commandement, aussi est-il mis dans la Führerreserve le . Son combat dans la campagne de Prusse-Orientale contre l’Armée rouge ne dure que deux semaines. Le général Hoßbach est soigné à Göttingen pour une maladie sans gravité, lorsque les Américains approchent de la ville à la fin de la guerre. Il aurait pu être interrogé par les hommes de la Gestapo, car il n’avait pas été assez partisan du régime national-socialiste pendant sa carrière. Ceux-ci arrivent en effet chez lui juste avant la libération de la ville et le général Hoßbach parvient à s’échapper pour se rendre aux Américains. Il est emprisonné par eux jusqu’en 1947. Il repose au Stadtfriedhof de Göttingen. Promotions
Décorations
Notes et référencesNotes
Références
AnnexesBibliographie
Liens externes
|