Les membres fondateurs, tous des Afro-Américains libres, comprenaient Samuel Baston, Joseph Johnson, Cato Freedman, Caesar Cranchell, James Potter et William White[8],[9]. Les membres notables comprenaient des abolitionnistes afro-américains tels que Cyrus Bustill, James Forten et William Gray[10].
Contexte
La Free African Society (FAS) se développe dans le cadre de l'après guerre d'indépendance américaine. C'est la première société d'entraide noire à Philadelphie. La ville est un centre croissant de Noirs libres, attirés par ses emplois et autres opportunités. En 1790, la ville compte 2 000 résidents noirs libres, un nombre qui continuait d'augmenter[11]. Au cours des deux premières décennies après la guerre, inspirés par les idéaux révolutionnaires, de nombreux esclavagistes libèrent leurs esclaves, en particulier dans le Upper-South. Les États du Nord ont largement aboli l'esclavage. De nombreux affranchis ont émigré à Philadelphie depuis les zones rurales de Pennsylvanie et du Sud, c'était un centre croissant de la société noire libre. De plus, leur nombre a été augmenté par des personnes de couleur libres réfugiées de la Révolution haïtienne à Saint-Domingue, ainsi que par des esclaves fugitifs fuyant le Sud.
↑(en-US) Anne S. Butler, African American Fraternities and Sororities: The Legacy and the Vision, University Press of Kentucky, (ISBN0813123445, lire en ligne), « Fraternal and Benevolent Societies in Nineteenth-Century America »
↑(en-US) Minkah Makalani, « Pan-Africanism », The New York Public Library / Schomburg Center for Research in Black Culture (Africana Age: African and African Diasporan Transformations in the 20th Century), a project of the Schomburg-Mellon Humanities Summer Institute, funded by the Andrew W. Mellon Foundation (consulté le ).
↑(en-US) Craig Steven Wilder, In The Company Of Black Men: The African Influence on African American Culture in New York City, NYU Press, (ISBN9780814793695, lire en ligne).