Fils d'Anton, teinturier de Reutte (Tyrol), et de Maria Magdalene Trinkler[1], il fait son apprentissage de sculpteur sur bois et sur pierre entre 1735 et 1741. Après avoir effectué son tour de compagnon à travers l'Allemagne méridionale et l'Autriche, il retourna à Kaiserstuhl en 1749, jusqu'à la mort de son père[2]. Dès 1753 Wind travailla à Zurich, où il fit des sculptures ornementales pour la Zunfthaus zur Meisen et pour l'orphelinat. Il fut actif à Kaiserstuhl entre 1760 et 1780 (maisons Zur Linde et Mayenfisch) et participa à la décoration de plusieurs églises argoviennes. Il réalisa particulièrement en 1773 les linteaux de fenêtres avec mascarons de la Maison du Chapitre à Zurzach, notables par leur originalité. Wind se distingue surtout par sa sculpture ornementale, et spécialement par l'expressivité singulière et l'humour de ses mascaronsgrotesques en style rocaille[2].
Wind épouse en 1750 Anna-Barbara Laban, issue d'une famille d'épiciers peu connue. De cette union naîtront cinq fils et une fille. Il semble avoir lutté avec des problèmes financiers toute sa vie et mourut presque sans le sou[2].
↑Peter Felder: Barockplastik der Schweiz, 1988, page 309
Annexes
Bibliographie
(de) Peter Felder, Barockplastik der Schweiz : en Beiträge zur Kunstgeschichte der Schweiz, vol. 6, Berne, Wiese Verl., , 348 p. (ISBN3-909158-06-4), p. 309.
(de) Alois Wind, Bildhauer Franz Ludwig Wind von Kaiserstuhl : en Argovia: Jahresschrift der Historischen Gesellschaft des Kantons Aargau, t. 33, (lire en ligne), p. 82.
(de) Hermann Josef Welti, Bildhauer Franz Ludwig Wind im Spiegel der Kaiserstuhler Ratsprotokolle : en Jahresschrift Historische Vereinigung des Bezirks Zurzach, , p. 1-5.
SIK/ISEA, Dictionnaire Biographique de l'Art Suisse, vol. 2, Zurich, Verlag Neue Zürcher Zeitung, (ISBN3-85823-673-X), p. 1130-1131.