Francis MagnardFrancis Magnard Portrait de Francis Magnard, par Albert Besnard, coll. Petit Palais.
Francis Magnard, né le à Bruxelles et mort le à Neuilly-sur-Seine[1], est un journaliste français. BiographieEn 1859, il commence à écrire pour Le Gaulois et La Causerie. En 1863, il rejoint Le Figaro[2]. Il est vite devenu l'assistant éditorial d'Hippolyte de Villemessant. Il épouse Émilie Bauduer (1837-1869) qui lui donne un fils Albéric en 1865 (ce dernier deviendra compositeur de musique). En 1868, il est l'un des auteurs de La Revue présenté au théâtre des Menus-Plaisirs[3]. En plus de son travail au Figaro, il écrit pour le Grand Journal et L’Illustration. Il y signe ses articles de ses initiales, et parfois avec son nom de plume Charles Devitz (Devits est le nom de sa mère), Louis Fyx er A Reader[3]. En 1869, il publie un roman très anticlérical, La Vie cléricale : L'Abbé Jérôme[4] puis, en 1875, Vie et aventures d'un positiviste, histoire paradoxale[5]. En 1876, Francis Magnard devient rédacteur en chef du Figaro alors que son fondateur M. de Villemessant est encore en vie. À la mort de ce dernier, Francis Magnard devient l'un des trois propriétaires du titre de presse. Sous sa direction, Le Figaro collecte l'équivalent de $800 000 pour des œuvres caritatives. Durant cette position, il contribue aussi à la rédaction d'autres journaux, comme Le Temps, Le Journal de Paris, La Revue Française, et Le Vogue Parisien[3]. En 1879, il se remarie avec Olympe Broye, alors qu'il est veuf depuis 1869 et le suicide de sa femme [6]. Albert Besnard exécute son portrait en 1885 (reproduction ci-contre)[7]. Il publie dans Le Figaro en le premier article sur La France Juive d'Édouard Drumont[8]. Il meurt en novembre 1894, âgé de 57 ans. Goncourt ne le pleure pas, en rapportant dans son Journal, le 20 et 22 novembre, deux ou trois anecdotes négatives[9]. Notes et références
Liens externes
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