Après guerre, Maurice Nadeau lui ouvre sa page littéraire dans le journal Combat de Camus, à deux reprises en 1949 et 1950, et il publie une nouvelle et un poème. En 1952, Roger Blin met en scène sa pièce de théâtre Service des Pompes. Il se lie d’amitié avec le mime Marceau, Eugène Ionesco et Arthur Adamov.
En 1956, René de Obaldia fait éditer son premier roman La Pomme rouge chez Pierre Horay[2].
Il entre à l’Institut pédagogique national comme documentaliste, puis dans l’administration universitaire et scolaire.
En 1965, il sort un second roman, Les Miroirs et les Chaînes, chez Albin Michel, dédié à Robert Sabatier et à Alain Bosquet. L'année suivante les éditions Phébus rééditent ses deux premiers romans. Francis Garnung écrit aussi pour la jeunesse.Il écrit également Un bras d'honneur publié aux Éditions de l'Institut André Gide (dont il a été nommé président d'honneur à titre posthume en 2019.) PAr ailleurs, il participe régulièrement au concours de nouvelles Page blanche organisé par Marie Josée Mathevet entre 1995 et 2005, et remporte même le prix en 1998 avec sa nouvelle Une bouteille à la mer.
Bibliographie et publications
Romans
La Pomme rouge (Pierre Horay, réédition Phébus)
Les Miroirs et les Chaînes (Albin Michel, réédition Phébus)
Un bras d'honneur (éditions Institut André Gide)
Le Grand Absent (Publibook)
Anthologie et études
Contes et coutumes canaques au XIXe siècle (La Légende des Mondes, L'Harmattan)
Un cannibale sur la balançoire (Anagrammes)
Contes pour les enfants
La Clé des champs et autres récits imaginaires (jeunesse L'Harmattan, illustrations d'Anne Adam)
Tonton Marcel sous l'occupation (jeunesse L'Harmattan)
Fables et contes à lire aux enfants (éditions Anagrammes)
Pièces de théâtre jouées
Le Service des pompes, 1952, mise en scène de Roger Blin, décor de Jacques Noël, au théâtre Lancry à Paris (et en première à Bruxelles) avec, entre autres, Malka Ribowska
La Peau dure, 1968, One-man show par Yves Goday avec Jean-Claude Jay, au Café-Théâtre de l’Absidiole à Paris
Les membres de la famille, 1968, à l’Absidiole puis à l’American Center Paris, par Michel Deville, publié à l’Avant-Scène n°488, obtient le prix de la l'Association Promotion des Jeunes Auteurs
De quoi de quoi ?, 1973, Compagnie des Quatre Vents de Gaston Mouren au Théâtre Mazenod à Marseille, puis à Paris par Claude Mercutio en 1973 et en 1974 par Guy Cambreleng à Paris.
Le Chien-chien gomme (juste avant le silence), 1973, One-man show au Théâtre de Fortune de Cambreleng à Paris et au Café-Théâtre de la Plaine à Marseille en 1982
La pierre et le Bouchon, 1973, au Troglodyte à Paris par Henri Gilabert
Nano-théâtre, 1973, Sketches très courts au Théâtre de Fortune de Cambreleng Paris
Le Birbiri en chatigris, 1974, par Vincent Castello à l’Alambic Théâtre Marseille (et en 1972 au Théâtre de Fortune à Paris par Cambreleng)
Ciel mon mari, ou les dessous de la culture, 1987, One-man show par Vincent Castello, à une cinquantaine de reprises dans le Sud-Est (du Chocolat-Théâtre de Marseille à la Condition des Soies au Festival off d’Avignon)
Pool en folie, 1996, par la compagnie Empreinte Théâtre, mise en scène de Vincent Castello, dans tout le Sud-Est, puis au Guichet-Montparnasse à Paris
Chemin de croix, poésie, éditions Rigal, eaux-fortes de J.J.J. Rigal
Épitaphes grecques, choix et adaptation de Francis Garnung, Les Impénitents, présentation de Jean Cocteau, frontispice de Jacques Villon, gravures de Michèle Bardet, 1956
Le Meneur d'ombres, contes, frontispice de Max Ernst, gravures de Lars Bo, Les Impénitents
Le Paradis vradé; poésie, Éditions du Prussien, gravures aquarellées de Patrick Vernet
Belle marquise, gravures de dix-huit artistes, Les Impénitents
Divers
Il a également collaboré à divers journaux et revues tels que le journal Combat de Camus, Osmose, Les Quatre Dauphins, Les Lettres Nouvelles, Marginales, Réalités secrètes, Points, Nouvelles (de Françoise Mallet-Joris), La Revue indépendante...
Par ailleurs, il a participé à des émissions radiophoniques :
Les amateurs d'anagrammes (quatre émissions des Papous dans la tête, France Culture)
Une phrase de Gide dans tous ses états (des Papous dans la tête, France-Culture)