France-IX est né d'une discussion entre Raphael Maunier (travaillant alors pour Neo Telecoms) et Maurice Dean (travaillant alors pour Google) lors de l'European Peering Forum[4] 2008 à Dublin.
Le projet a été officiellement lancé lors d'une première présentation du projet PheonIX qui a été faite en décembre 2008 lors du FRnOG 13[5]exchanging traffic in Paris a new proposal[6].
Afin de les accompagner dans leurs démarches, ils firent appel à Christian Kaufmann (travaillant alors pour Akamai) et à Nicolas Strina (travaillant alors pour Jaguar Network).
Un sondage est alors lancé auprès de la communauté, dont les résultats[7] ont été publiés lors du FRnOG 14 en [8]. C'est également lors de ce meeting que le groupe de travail Pheon-IX devint un projet ayant le support officiel logistique et financier de Jaguar Network, Google, Akamai, Interxion et Neo Telecoms et il fut alors baptisé France-IX.
La première présentation internationale eut lieu lors du RIPE 59 à Lisbonne[9]
En , le PaNAP, ancien point d'échange de Club Internet puis de Bouygues Telecom, a été migré vers France-IX. Le point d'échange FreeIX (du groupe Iliad) a dans le même temps cessé son activité[10].
Croissance externe
Début 2021, France-IX fusionne[11] avec[12] Rezopole[13], qui opère notamment les points d'échanges Lyonix (Lyon) et GrenoblIX (Grenoble).
Les statuts de chaque entité peuvent être consultés sur le site internet de France-IX[14].
Lorsqu'un opérateur souscrit un service de peering France-IX, il devient de facto membre de l'association et dispose donc d'un droit de vote lors des assemblées générales.
Au :
Le conseil d'administration compte 8 sièges : 6 sièges entreprises (Akamai, Bouygues Telecom, Cloudflare, Google, Jaguar Network et Schneider Electric) et 2 sièges individuels (Bocar Kane et Clément Cavadore).
En , les infrastructures de France-IX comportent 6 points d'échange (ici présentés par ordre d'importance en nombre de membres) répartis au sein de plusieurs points de présence (PoP) :
Les prestations de France-IX se font au travers de :
différents types de ports de connexion Ethernet fibre (notamment 10 GE LR, 100 GE LR4, 100 GE LR1 et 400GE LR4 sur certains sites)
différentes options de débit sur ce ou ces ports (un port physique avec débit limité, un port physique avec plein débit, agrégation de plusieurs ports physiques pour un débit supérieur...)
À Marseille, le principal concurrent est DE-CIX Marseille[28].
Il est donc possible sur chacun de ces deux marchés de s'interconnecter au France-IX et à un point d'échange alternatif, ce qui permet une redondance de la connectivité de peering public.
Interconnexions et coopérations
Pour consolider la communauté de peering en France et en Europe, France-IX a conclu des partenariats avec d'autres IXP (Internet Exchange Point - point d'échange internet en anglais).