François Ploton-Nicollet est admis deuxième sur quinze à l'École nationale des chartes à l'issue du concours d'entrée de 2000 (section A)[1]. Il y obtient le diplôme d'archiviste paléographe en 2004 après avoir soutenu une thèse d'établissement intitulée Opera Fl. Merobaudis v. spect. Pro imperio et pro Deo. Major de sa promotion, il reçoit le prix Léopold Delisle« destiné à récompenser la meilleure scolarité »[2],[3]. Cette même année, il est reçu à l'agrégation de grammaire[4],[5].
Il est également titulaire d'une maîtrise d'histoire romaine (2002), d'un magistère d'Antiquité classique (2003) et d'un diplôme d'études approfondies (DEA) en histoire du christianisme ancien et civilisation de l’Antiquité tardive (2003) à l'Université Paris-Sorbonne[6].
Le , il obtient un doctorat en études latines à l'Université Paris-Sorbonne avec une thèse intitulée Édition critique, traduction et commentaire de l'œuvre de Flavius Mérobaude et rédigée sous la co-direction de Jean-Louis Charlet et de Vincent Zarini[7],[8].
En 2015, François Ploton-Nicollet est nommé directeur d'études à l’École nationale des chartes, sur la chaire d'histoire des textes, pour l'enseignement des langue et littérature latines et de la codicologie[12].
Il est président de la Société d'études médio- et néo-latines (SEMEN-L), ancien président (2018-2020) de l'Association des professeurs de langues anciennes de l'enseignement supérieur (APLAES)[12], ancien président (2017-2019) de Textes pour l'histoire de l'Antiquité tardive[14] (THAT)[15], membre du conseil d'administration de la Société de l'École des chartes[16] et ancien membre du comité de la Société des agrégés[17] . Il est membre du comité de lecture de la Revue française d'histoire du livre, et a été rédacteur en chef de la Revue des études latines (2013-2017).
Avec Thierry Sarmant, Jetons des institutions centrales de l'Ancien Régime : assemblée du clergé de France, ordres du roi, maisons du roi, de la reine, du dauphin et de la dauphine, t. I, Paris, Bibliothèque nationale de France, , 191 p. (ISBN978-2-7177-2460-8).
Avec Thierry Sarmant, Jetons des institutions centrales de l'Ancien Régime : juridictions, t. II, Paris, Bibliothèque nationale de France, , 215 + 16 (ISBN978-2-7177-2568-1).
Dir. avec Jean-Baptiste Amadieu, Jean-Marc Joubert et Madalina Vârtejanu-Joubert, Les Sources au cœur de l'épistémologie historique et littéraire, Paris, École des chartes, coll. « Études et rencontres de l'École des chartes » (no 48), , 273 p. (ISBN978-2-35723-084-2).
Dir. avec Jean-Patrice Boudet, Philippe Haugeard et Silvère Menegaldo, Jean de Meung et la culture médiévale : littérature, art, sciences et droit aux derniers siècles du Moyen Âge, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Interférences », , 370 + XIV (ISBN978-2-7535-5896-0).
Dir. avec Jean-Marc Joubert, Pouvoir, rhétorique et justice, Paris, Classiques Garnier, 2019 (ISBN978-2-4060-8853-0).
↑Jacques Jouanna, « Palmarès de l'année 2004 », Comptes-rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, vol. 148, no 4, , p. 1545 (lire en ligne).