François Lamy (explorateur)
François Lamy, ou Amédée Lamy, dit le commandant Lamy, né le à Mougins (Alpes-Maritimes) et mort au combat le lors de la bataille de Kousséri au Cameroun, est un officier explorateur français. BiographieFamilleIl est le fils du lieutenant de vaisseau Joseph Sosthène Lamy (1818-1891), originaire de Nancy, et d'Élisabeth Giraud, issue d'une vieille et notable famille provençale, dont le père Louis Giraud, notaire, avait épousé une Grassoise Honorine Courmes, cette dernière était la fille de Claude-Marie Courmes, maire de Grasse de 1830 à 1835[1]. Militaire colonialTrès jeune, Amédée veut être colonial et soldat. Il entre à 10 ans au Prytanée militaire, obtient le grand prix de géographie au concours général des lycées et collèges de province. Élève à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (1878-1880), 63e promotion : des Zoulous Il commence sa carrière en 1880 en partant comme sous-lieutenant au 1er régiment de tirailleurs algériens. Il découvre l'Afrique saharienne, participe à la colonisation française en Tunisie puis part au Tonkin en 1884 et y reste jusqu'en 1886. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en mai 1885. Revenu à Alger en 1887 comme officier d'ordonnance du général commandant la division d'Alger, il renoue avec le Sahara et notamment le méhari dont il prouvera les avantages. Le désert le fascine et il apprend à vivre avec peu :
Il participe à la mission Le Chatelier en 1893, chargée de l'étude d'un projet de voie ferroviaire entre la côte et Brazzaville, ainsi que d'études botaniques, géologiques et géographiques. C'est Alfred Le Chatelier qui lui présente Fernand Foureau avec qui il montera la mission Foureau-Lamy en 1898 qui doit rallier Alger et le lac Tchad. C'est lors de cette mission, ayant rejoint la mission Joalland-Meynier et la mission Gentil, lors de l'affrontement final avec Rabah à Kousséri, que Lamy, alors commandant et chef de sept cents fusils, trente cavaliers et quatre canons, est grièvement blessé. Il meurt le soir même, à quarante-deux ans, au côté du lieutenant Meynier blessé, dans le chaland remontant les blessés à Kousséri[2]. Gentil écrit :
Lamy est alors inhumé dans le cimetière de Kousséri avant d'être ensuite déplacé dans le carré militaire du cimetière de Farcha un quartier de N'Djaména, où il repose encore aujourd'hui. Hommages
Notes et références
Bibliographie
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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